Compte-rendu des conseils communaux

Comptes, terres agricoles et subsides culture

Le conseil communal s’est réuni le lundi 29 avril dans la toute fraiche maison citoyenne d’Yvoir (bâtiment de la poste).
Pour rappel, ces espaces permettront d’accueillir divers ateliers du CPAS, le bureau du Plan de Cohésion Social et diverses réunions – en plus de celles du conseil. L’inauguration aura lieu le vendredi 31 mai à 18h30 (vous y êtes tou.te.s les bienvenu.e.s). L’ordre du jour consistait principalement dans l’approbation des comptes 2023 et la modification budgétaire qui en découle (afin d’intégrer les boni dans le budget 2024).
Par ailleurs, en plus de quelques points de suivi/administratifs, les membres du conseil se sont prononcés sur le cahier de charges pour plusieurs baux à ferme à Durnal et à Tricointe ainsi que sur l’octroi de subsides culturels.

Côté comptes

Notes :

  • Si vous découvrez les comptes communaux pour la première fois, vous retrouverez au début de cet article l’explication des différents termes utilisés : https://larelevedyvoir.com/2019/11/12/coup-doeil-sur-les-finances-communales/
  • Tous les chiffres donnés dans ce résumé sont arrondis au millier d’euro le plus proche.
  • Un article complémentaire décrivant l’évolution des comptes sur le temps long vous permet d’aller plus loin (et de vérifier les données par vous-mêmes) : cliquez ici pour le consulter.

Les dépenses ordinaires sont restées stables : 12.631.000€ (+0.4%) à l’exercice propre et 13.723.000€ (-1.7%) en intégrant les exercices antérieurs.

Par ailleurs les recettes ont sensiblement augmenté : 14.366.000€ (+11.3%) en propre et 15.031.000€ (+5.5%) au global.

Ceci ayant permis de dégager un boni plus que confortable et bienvenu pour les finances communales : + 1.735.000 € à l’exercice propre et +1.308.000€ au total.

Comment expliquer ce résultat particulièrement positif ? Plusieurs facteurs entrent bien sûr en jeu mais l’élément prépondérant cette année se situe au niveau de l’IPP (impôt des personnes physiques) : la commune a reçu, en 2023, 14 mois d’enrôlement. Les mois de novembre et décembre 2022 n’avaient pas été reversés aux comptes de cette année-là. Ceci expliquant à la fois le très bon boni 2023 et celui plus serré de 2022.
A garder à l’esprit : les recettes à l’exercice propre ne cessent de fluctuer d’une année à l’autre depuis 2015. Il est donc prudent et bienvenu de tabler sur une réduction (proportionnellement) des recettes et du boni pour l’année 2024.

Côté « réserves communales », la situation est stable puisque le cumul des fonds de réserve ordinaire, extraordinaire et des provisions s’élève au 31/12 à 3.388.000€ (contre 3.463.000€ fin 2022). A noter : il s’agit là des réserves mobilisables à souhait. En effet, la commune dispose également de près de 1,1 million de réserves liées à des projets particuliers (prévention inondation, plans d’investissement wallons en mobilité).

Pour finir, côté dépenses « extraordinaires », la commune a investi en 2023 pour 4.904.000 € en divers projets, rendus possibles par l’obtention et l’utilisation d’1.500.000 € de subsides.

1ere modification budgétaire 2024

Cette M.B. se voulait la plus globale et prudente possible, particulièrement au niveau de l’extraordinaire, au regard de l’échéance électorale qui approche. Du côté de « l’ordinaire », toutes les modifications connues ont été intégrées, ainsi que quelques choix « communaux ». On peut citer :

  • Incorporation du boni 2023 (+732.000€)
  • Suppression du « crédit spécial de recettes » (-245.000 €), ceci illustre la volonté de ne pas embellir artificiellement le budget.
    (Chaque année, la commune intègre dans son budget une ligne de recette représentant un montant estimé de dépenses qui ne seront pas engagées et qui doit, en dernière modification, être ramené à 0.)
    Il convient de garder à l’esprit que l’ensemble des dépenses prévues ne sont jamais engagées.
  • Diminution attendue du « fonds des communes » (-47.000€).
  • Augmentation des intérêts créditeurs à 3 mois sur les emprunts récemment contractés et non encore utilisés (+45.000€).
  • Des prélèvements pour alimenter les fonds de réserve et provisions à hauteur de 1.790.000€.
  • Augmentation des intérêts sur les emprunts récents ainsi que sur ceux supposés si l’ensemble des projets devaient voir le jour en 2024 (+90.000€).

Le budget 2024 ainsi modifié affiche une balance à l’équilibre (0€ de boni attendu) avec des recettes et des dépenses à l’exercice propre qui s’élèveraient à 14.873.000 €.
A l’extraordinaire également, le collège a présenté un relevé aussi exhaustif et prudent que possible à l’approbation du conseil en intégrant tous les besoins connus à ce jour.
Plusieurs modifications sont de l’ordre d’avenants en cours ou en fin de réalisation. Parmi les plus importantes, on peut citer :

  • Avenants à la rénovation de l’ancienne poste (nouvelle maison citoyenne à Yvoir) + 100.000€.
  • Remplacement du système de chauffage du même bâtiment (chaudière datant de 1981, passage au gaz avec une citerne enterrée et mise en place d’un système séparé entre les appartements et la maison citoyenne) : +120.000€.
  • Travaux dans la salle des Carioteux à Spontin : +22.500€ (total 152.500€).
  • Frais d’étude en vue de la construction d’une nouvelle salle en remplacement de « La Victorieuse » à Evrehailles et démolition de la salle existante : +10.000 € (total 140.000€).
  • Un crédit budgétaire nouveau a été prévu en vue de couvrir un litige relatif à un marché public.
  • Aménagement du camping du Quesval en vue d’y réaliser un aire de motor-home : +60.000€ (total 660.000€).

Au rayon des projets connus mais qui n’avaient pas encore été budgétisés, on peut relever :

  • La maison rurale de Godinne (réaménagement des bâtiments rue du Prieuré), estimés en 2020 à 1.000.000€ environ. Par prudence et pour faire face aux augmentations de coûts enregistrées dans tous les projets, le budget a été amené à 1.500.000€.
  • Une réfection minimaliste dans les vestiaires du complexe sportif de Purnode à hauteur de 40.000€.
  • La stabilisation du clocher d’Evrehailles (solution de moyen terme, par du cerclage) estimée à 35.000€.
  • Les travaux de « maillage vert et bleu » dans le centre d’Yvoir dont les projets sont actuellement discutés en concertation avec les citoyen.ne.s, pour un total de 580.000€ (subsides obtenus à hauteur de 80%, travaux et étude compris).

Enfin, focus sur l’entretien des voiries 2023. Il était initialement prévu la réfection de la rue du Blacet, la rue du Redeau (entre les fours à chaux et l’ancienne bascule) et de la descente de la rue Puis-du-Champs vers la locomotive à Yvoir. Au regard des estimations reçues très élevées, notamment dues à la nécessité d’utiliser par endroit du béton, cette troisième partie (la descente du pont) n’est plus envisagée sur cet exercice 2024. Les deux premiers tronçons enregistrent une augmentation de 226.500€ pour un total de 1.426.500€.
A ce montant s’ajoute la création de trottoirs sur ces rues, pour un total de 375.000€. Ce montant est néanmoins couvert par les subsides « mobilité » déjà reçus suite à l’appel à projet « PIMACI ».

Comme on sait que l’ensemble du budget, tant à l’ordinaire qu’à l’extraordinaire, n’est jamais exécuté, cet exercice souligne bien la volonté de prudence du Collège. Les comptes présenteront un visage tout à fait différent et sans doute plus positif, en attendant les « surprises » imprévisibles de l’année qui seront intégrées dans les prochaines modifications.

Location de terres agricoles communales

Après ces considérations « financières », le conseil s’est penché sur le cahier de charges d’attribution de terres agricoles communales en bail à ferme à Durnal et à Tricointe.

Suite au décret de 2019, le bourgmestre et l’administration s’étaient déjà penchés sur ces nouvelles réglementations. Les cahiers de charge d’attribution de bail à ferme avaient été remis à jour pour l’attribution de parcelles en 2020.

Le conseil a approuvé à l’unanimité les critères d’attribution de ces parcelles et le type de bail envisagé.
4 critères sont définis par la région wallonne (l’âge de l’exploitant(e), la distance entre le siège de l’exploitation et la/les parcelle(e)s concernées, le pourcentage de terre communale dont dispose l’exploitant(e) et la surface cultivée.
Un cinquième critère était proposé par le collège, visant à favoriser les exploitants qui travaillent en circuit court (vente à la ferme, …).

Concernant le type de bail, le choix s’est porté sur des baux « à carrière », impliquant que les parcelles sont remises entre les mains de la commune lorsqu’un(e) exploitant(e) met fin à son activité sans qu’il ne puisse les transmettre automatiquement à ses enfants si ceux-ci reprennent l’exploitation familiale.

L’ensemble des agriculteurs du territoire seront directement contactés par la commune, en plus de la publicité assurée via les valves et le site de la commune.
Une aide administrative sera proposée pour permettre d’alléger la charge que représente la constitution de dossiers de ce type et s’assurer que chaque candidat.e disposera d’un dossier complet.

Subsides culturels

Le dernier point à l’ordre du jour concernait l’attribution d’un subside culturel de 1500€ au festival de musique « le Godifest » qui a accueilli cette année, 14 groupes du vendredi au dimanche sur le site de la Vieille Ferme.
Il s’agit là d’un point à l’initiative de l’un des conseillers « La Relève » (Raphaël Frederick) qui fait appel au budget « culture » communal.
Une nouvelle initiative qui devrait permettre de soutenir le déploiement d’initiatives culturelles privées lors des festivités de nos villages.
Reste à présent à se pencher sur un règlement d’attribution permettant de traiter équitablement l’ensemble des demandes qui ne manqueront pas d’émerger !

Local des scouts

Dans les différents points d’actualité et questions de l’opposition, il faut relever leur demande d’un point de situation sur le local des Scouts d’Yvoir.
Après un rappel de l’évolution de ce dossier par l’échevine de la jeunesse (vente de la ferme de Tricointe, déplacement de l’unité dans le garage qui jouxte le cimetière d’Yvoir, réfection des lieux, tentative de rénover le presbytère de Houx déboutée par le rapport de la zone de pompiers), celle-ci a brossé les différentes pistes de solution discutées tant avec les chefs qu’avec des jeunes de l’unité.
De tous les côtés de la table du conseil, la piste des locaux de Purnode (qui accueillaient le Patro du village en son temps) semble la plus intéressante. Néanmoins, ces locaux ne sont pas propriété communale.
La mise à disposition de modules sur un terrain communal constitue une autre piste de réflexion, de même que l’occupation de locaux à Dorinne. Dans ces deux derniers cas, ces options sont néanmoins soumises à la réalisation de la nouvelle école de Dorinne-Spontin actuellement en cours de négociation et dont le futur est loin d’être certain.

L’échevine poursuit les discussions avec les différents acteurs pour trouver la solution la plus efficace et rapide possible.

Ordre du jour complet du conseil :

https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordre-du-jour-du-conseil-communal

Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 03 juin à 20h00 à la maison citoyenne (ancienne poste).

Alexandre Visée – conseiller communal

Comptes communaux

Finances communales – dernier bilan évolutif de la législature


Durant le conseil communal du 29 avril, les comptes 2023 ont été approuvés. S’agissant de la dernière présentation comptable certaine de cette législature, une présentation évolutive des comptes nous semble bienvenue (avec, comme d’habitude, les documents administratifs publics consultables en fin d’article).

Le premier exercice de ce type portant sur les comptes de 2015 à 2021 (mis à jour avec les chiffres 2022), une nouvelle modification du même article aurait rendu le tout trop lourd et illisible. Pour le retrouver, cliquez ici.

Les données-clefs pour appréhender l’évolution des comptes communaux (et naviguer dans cet article si vous cherchez une information particulière) :

1. Evolution des dépenses et recettes ordinaires totales (exercices propres + antérieurs) et l’évolution des boni qui en découlent
2. Evolution des différents postes de dépenses ordinaires
3. Evolution des différents postes de recettes ordinaires
4. Evolution des dépenses d’investissement (« l’extraordinaire »)
5. Evolution des réserves existantes

1. Evolution des dépenses/recettes et boni

    Ces données générales ne permettent pas de lecture plus fine.
    Les constats qui émergent n’ont pas changé depuis la dernière « édition » : les recettes sont fluctuantes d’une année à l’autre (la commune n’a pas de vision claire sur certaines rentrées majeures comme le fond des communes ou l’impôt des personnes physiques).
    L’année 2024 devrait présenter un boni moins important qu’en 2023.

    2. Evolution des postes de dépenses ordinaires

    Les dépenses de l’exercice ordinaire se ventilent en 4 domaines principaux :
    – les dépenses de personnel ;
    – les dépenses de transferts (financement des structures de sécurité collective : pompiers, CPAS, police, pour la majeure partie) ;
    – les dépenses de dette (remboursement des emprunts) ;
    – les dépenses de fonctionnement (charges, matériel, frais administratifs, etc.).

    Note importante : toutes les données ci-dessous (dépenses ET recettes) concernent l’exercice propre de chaque année concernée.

    Focus « personnel »

    L’augmentation naturelle se poursuit. Comme exprimé dans le précédent article, nous avons choisi de ne pas licencier et de recruter les agents nécessaires, en visant des niveaux de qualification à la hauteur des enjeux d’une société complexe du XXIe. Ces choix garantissent à nos yeux le meilleur service public possible.

    Focus « transferts »

    La commune n’a pas la main sur la plupart de ces montants. Les conseils de zone de police, de secours et du CPAS se réunissent et leurs comptes/budgets sont ensuite approuvés en conseil communal.
    Les prévisions 2024 intègrent une hausse significative de la dotation du CPAS qui fait face aux mêmes augmentations de personnel que la commune et toutes les autres structures qui emploient.

    Focus « dette »

    Pour rappel les communes ne peuvent emprunter pour rembourser d’autres emprunts ou combler un mali au budget ordinaire. Les emprunts couvrent donc, avec les fonds propres et les subsides, les dépenses d’investissement.

    L’augmentation de 2023 provient des nouveaux emprunts contractés (dont nous vous parlions dans le précédent article). Au regard des projets extraordinaires à venir, d’autres emprunts vont être contractés en 2024, ce qui fera de nouveau augmenter cette catégorie de dépense.

    Focus « fonctionnement »

    3. Evolution des postes de recettes ordinaires

    Les recettes de l’exercice ordinaire se ventilent en 3 domaines principaux, même si le premier représente la quasi-totalité de celles-ci comme vous le constaterez.
    – les recettes de transferts (ressources transférées des autres niveaux de pouvoir, parmi lesquelles on retrouve, par ordre d’importance : les taxes additionnelles communales, les fonds des communes, les taxes locales, les subventions de personnel et les subventions « enseignement ») ;
    – les recettes de prestation (ventes de bois et autres, résultats d’événements culturels ou sportifs, etc.) ;
    – les recettes de dette (dividendes des intercommunales et intérêts sur placements communaux).

    A noter : cette section n’apparaissait pas jusqu’ici dans nos présentations évolutives. Pour cause la commune n’a que peu, voire pas, d’initiative et de marge d’action sur ces différentes recettes, hormis la fiscalité communale.
    Néanmoins, pour votre information voici ci-dessous l’évolution des principaux postes de recette.

    4. Evolution des dépenses d’investissement

    Dans le précédent article, vous pouviez lire que : « la plupart des projets poursuivis ou lancés depuis décembre 2018 n’ont pas encore aboutit.
    De plus, la crise sanitaire, encore elle, a donné un coup de frein à plusieurs projets importants qui sont en cours de réalisation actuellement.
     »

    Ces projets commencent à aboutir et à se clôturer, les uns après les autres (il reste du pain sur la planche pour 2024 et la prochaine législature).
    Pour entrer dans le détail des chiffres « 2023 », on peut préciser qu’un peu plus de la moitié du montant concerne la « culture et les sports » avec, notamment, la rénovation et l’extension de la salle de Purnode. Un peu plus d’1 million d’euros a été investi dans les « voiries et communications ».

    5. Evolution des réserves

    En comptabilité communale, trois fonds différents composent les « réserves » mobilisables à souhait :
    – le FRO « fond de réserve ordinaire » (fond dans lequel basculaient classiquement les boni accumulés et permettant d’alimenter le FRE) ;
    – le FRE « fond de réserve extraordinaire » (fond servant à financer les projets d’investissement) ;
    – les provisions (fond dans lequel basculent désormais les boni accumulés, permettant d’équilibrer les comptes ultérieurs si nécessaire et d’alimenter le FRE.

    La stabilité observée depuis 2019 se maintient en 2023. Néanmoins, les projets qui vont voire le jour dans les années à venir vont sans aucun doute créer une nouvelle diminution des réserves.

    A noter : la commune dispose également d’autres fonds de réserve, le plus souvent attribués à des projets spécifiques (subsides régionaux), notamment : le fond régional pour les investissements communaux (FRIC ), le développement de la mobilité active et de l’intermodalité ou encore la prévention des inondations.
    Ceux-ci s’élèvent, au compte 2023 à 1.107.000 €.

    Sources consultables

    L’ensemble des données reprises ci-dessus sont issues des synthèses analytiques produites par l’administration. Vous pouvez retrouver ces données (et d’autres détails) en téléchargeant ces synthèses via les liens ci-dessous.

    Synthèse analytique de 2023 via ce lien.
    Synthèse analytique de 2021 via ce lien.
    Synthèse analytique de 2018 via celui-ci.

    En attendant la mise à jour de cet article avec les données 2024, si vous rencontrez des difficultés pour télécharger les documents complets, n’hésitez pas à envoyer un e-mail à l’adresse suivante : alexandre.visee@yvoir.be.

    Alexandre Visée,
    Conseiller Communal

    Compte-rendu des conseils communaux

    Le prix de l’avenir de nos enfants

    Le conseil communal d’hier soir s’est ouvert sur un nouveau passage du dossier de l’école de Dorinne-Spontin.
    Avant de vous partager les détails de la décision favorable d’hier soir, petit retour sur nos motivations à « tout tenter » pour faire aboutir ce projet dans des conditions budgétaires réalistes et tenables.

    Financièrement d’abord.
    Si le budget total de ce projet (5.500.000€) peut faire frémir, il est essentiel de rappeler que celui-ci peut bénéficier de 3.057.000€ de subsides et d’un emprunt à 0% pour le reste des dépenses des lots 1 (bâtiment) et 2 (abords pédagogiques).
    Dès lors, la charge de remboursement annuel pour la commune s’élèverait à environ 85.000€ pendant 30 ans. Un chiffre moins effrayant mais, surtout, supportable pour les finances communales.

    Plus globalement ensuite.
    Les implantations « historiques » de Dorinne et Spontin se font vieillissantes : elles sont loin d’offrir des conditions d’apprentissage et de travail optimales à ceux qui y vivent la majorité de leur temps éveillé (élèves comme accueillant(e)s et enseignant(e)s) durant les semaines scolaires.

    Si celles et ceux qui y évoluent peuvent encore s’en accommoder, les infrastructures ne permettent en tout cas pas de mettre en place les réformes du Pacte pour un Enseignement d’Excellence qui se déploient progressivement dans toutes les écoles de Wallonie et de Bruxelles : co-enseignement, réforme du temps scolaire dans l’année et la journée, tronc commun jusqu’à 15 ans, nouveau cours de formation « manuelle, technique, technologique et numérique », renforcement des cours d’éducation physique et à la santé, etc.
    Quoiqu’on puisse penser de ces réformes, elles n’ont pas fini de s’installer dans nos écoles. Partant de là, ne pas offrir d’infrastructures adaptées aux équipes comme aux élèves est tout à fait impensable. Autant envoyer des coureurs pour un second marathon consécutif, un boulet à chaque pied en espérant qu’ils fassent un bon résultat.

    Les villages concernés ne comptent aucune infrastructure sportive. Le projet de nouvelle école remédie à ce manque important en intégrant une salle de sport qualitative disponible en dehors des activités scolaires (cours de gymnastique, yoga…)

    Enfin, face à la « désertification » des petits villages : une infrastructure scolaire (et d’accueil de la petite enfance) de qualité est le premier facteur d’attractivité pour des jeunes ménages.
    Si nous comprenons qu’une partie des habitant.e.s de Dorinne comme de Spontin redoutent de voir l’école du centre du village disparaitre, nous sommes convaincus que cette nouvelle infrastructure est un atout majeur dans une vision « long terme ».

    Quant aux alternatives à ce projet enfin.
    Il est essentiel de rappeler que la « manne financière » qui s’est offerte à Yvoir (subsides et emprunt à 0%) n’a été possible que dans le cadre des fonds de relance européens « post-covid ». Or les appels européens comportent non-seulement des conditions assez strictes (exigences en termes de PEB, etc.) mais surtout un calendrier très serré. Ce calendrier ne nous permet pas de relancer un nouveau projet depuis le départ.

    Retour sur le vote de lundi soir
    Dans le précédent compte-rendu de conseil, nous vous partagions l’état des lieux suivant :

    • les offres remises par les différentes entreprises suite à la publication du cahier de charges sont beaucoup plus importantes que le métré estimatif du bureau d’étude (environ 25% de plus, pour un budget de base estimé à 5.500.000€) ;
    • ces nouveaux montants dépassent les normes au m² prévues par la Fédération-Wallonie-Bruxelles, ce qui priverait – en l’état – la commune de tout subside (pour rappel, un peu plus de 3.000.000€) ;
    • de nombreux contacts ont eu lieu entre le service « marchés publics», le bureau d’étude et la FWB afin d’analyser en détail les offres reçues ;
    • l’analyse des critères de sélection « qualitative » des entreprises par le bureau d’étude est en cours ;
    • sur base tout ce qui précède, il est possible que les offres soient considérées comme « inacceptables » (au sens de la législation sur les marchés) ;
    • la commune pourrait alors se diriger vers une procédure négociée avec l’ensemble des entreprises qui ont remis une offre afin de tenter d’obtenir une « meilleure offre finale » (« BaFO ») permettant de respecter les normes financières au m² de la FWB.

    Depuis lors, l’analyse des offres par le bureau d’étude a été effectuée, de même que celle des conditions de subsidiabilité de la FWB. Les offres reçues ont ensuite été déclarées inacceptables par le collège communal (qui n’a donc pas attribué le marché).

    Lundi soir, le conseil devait se prononcer sur le lancement d’une procédure dite « concurrentielle négociée » qui permet, d’ouvrir des négociations avec les entreprises ayant été retenues dans le cadre de la procédure précédente en vue d’aboutir en 1 mois et demi à une remise de la « meilleure offre finale » (BAFO) par chaque entreprise participante.

    L’objectif recherché est double : revenir dans les conditions de subsidiabilité de la Fédération Wallonie Bruxelles ET dans le budget global initialement établi. Cela passe donc par une révision à la baisse des offres des entreprises à l’issue de la négociation mais aussi par la relance de nouveaux marchés  pour les lots 2 (cour, abords pédagogiques), 3 et 4 (parking).

    Concrètement, le cahier de charges et l’estimatif présentés au conseil communal – et donc soumis aux entreprises – restent identiques (4.647.000€ pour le lot 1 « construction du bâtiment »).
    La négociation se déroule entre les entreprises remettant offres et le bureau d’étude.
    Bien que ne participant pas à la négociation elle-même, la Commune sera représentée par l’échevin des travaux subsidiés et par un fonctionnaire de l’administration communale.

    La suite du processus fait l’unanimité : les finances communales ne peuvent pas être grevées par un projet infinançable. Si cette procédure négociée ne permet pas de revenir dans les conditions de subsidiabilité de la FWB ET dans le budget global du projet, nous devrons constater son impossibilité et y mettre un terme.

    En conclusion, le choix qui s’offrait aux membres du conseil était assez simple : voulons-nous, oui ou non, tenter cette dernière option afin de ne pas mettre prématurément un terme à ce projet en jetant à la poubelle, en plus de sa plus-value intrinsèque, plus de 3 millions d’euros et des conditions d’emprunt hors concurrence?

    Les discussions ont été nombreuses, dans un climat de qualité permettant à tous les points de vue de s’exprimer avant d’aboutir à un vote au résultat serré. Sur les 19 conseiller.e.s présent.e.s, on dénombre 8 votes « pour », 6 « contre » et 5 abstentions.

    Détail des votes :

    • « pour » : Chantal Eloin-Goetghebuer, Pierre-Yves Devresse, Nathalie Blauwbloeme, Raphaël Frederick, Patrick Evrard et Alexandre Visée (La Relève) + Etienne Defresne et Marcel Colet (LB) ;
    • « abstention » : Charles Pâquet et Yvon Perin de Jaco (La Relève) + Christine Bador, Katy Guillaume et Julien Rosière (LB) ;
    • « contre » : Géraldine Biot, Bertrand Custinne et Thierry Lannoy (Ensemble Pour Yvoir) et Jean-Claude Deville, Jean-Pol Boussifet et Laurent Germain (LB). 

    Le reste des points à l’ordre du jour consistaient surtout en des points de gestion courante ou de régulation administrative.
    On peut citer :

    • l’octroi du subside annuel au Syndicat d’Initiative d’Yvoir (19.000€) ;
    • l’intégration de modifications régionales au règlement général de police en ce qui concerne les déchets, la circularité des matières et la propreté publique (afin de permettre la poursuite des sanctions face aux incivilités) ;
    • la modification des statuts du personnel de la commune et du CPAS faisant passer les chèques-repas de 4.5€ à 6€ ;
    • etc.

    Enfin, suite à une question d’actualité de l’opposition, le bourgmestre est revenu sur l’évolution de la salle « La Victorieuse » à Evrehailles.

    Dans l’article « retour sur vos contributions », nous écrivions que « le bâtiment a dû être fermé pour cause d’instabilité. Après étude et avis techniques, le bâtiment devra être démoli. A ce stade, plusieurs pistes ont émergé sur base des discussions « asbl La Victorieuse/collège communal ». Il s’agit du prochain « projet associatif » sur la planche communale. L’asbl, réunie en AG, a précisé sa position et ses besoins (dont le choix d’une reconstruction sur place). Le Collège doit rencontrer au cours des prochaines semaines l’asbl pour arrêter les contours exacts de la nouvelle salle et un calendrier de travail. »

    Depuis lors, comme promis, le bourgmestre et l’échevin des travaux subsidiés ont rencontré le conseil d’administration de l’asbl de gestion.  Cette réunion a permis de clarifier les points suivants :

    • la demande de permis de démolir a été introduite auprès de la Région wallonne ;
    • le Collège a marqué son accord pour reconstruire sur le même site une salle de dimensions comparables et disposant de la plupart des fonctionnalités souhaitées par l’asbl ;
    • le financement du projet se fera plus que probablement par fonds propres ;
    • les marchés en vue d’attribuer les travaux de démolition et en vue de désigner un bureau d’études pour la démolition seront prochainement lancés.

    Ordre du jour complet des conseils :
    https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordre-du-jour-du-conseil-communal

    Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 25 mars à 20h00 à la salle des fêtes du Maka.

    Alexandre Visée – conseiller communal

    Compte-rendu des conseils communaux

    Projet des Féchères & Nouvelle école de Dorinne-Spontin

    Le conseil de ce lundi 29 janvier s’est ouvert par une nouvelle interpellation citoyenne, la huitième de la législature et la seconde (consécutive) au sujet du projet des Féchères.

    C’est Monsieur Mirgaux, riverain de la rue du Fraichaux et membre du collectif « Non aux 100 maisons » qui interpellait le Collège Communal. L’interpellant a d’abord rappelé les événements depuis l’enquête publique du projet et les réactions que celle-ci a suscitées jusqu’à la pétition déposée auprès du parlement wallon. Ses questions portaient sur :

    • le résultat des négociations entre le promoteur et le collège ;
    • les avis extérieurs reçus et ceux qui ne l’avaient pas été ;
    • l’avis particulier de l’Inasep et ses limites ;
    • le manque d’espace au niveau de la rue du Fraichaux pour créer la nouvelle voirie.

    Une fois n’est pas coutume, c’est le Bourgmestre qui a répondu au nom du collège communal en revenant sur les questions de l’interpellant, point par point.

    Pour retrouver le texte intégral de l’interpellation, cliquez ici.
    Pour retrouver la réponse du bourgmestre, cliquez .

    D’un point de vue plus général, notre groupe se réjouit des interpellations citoyennes qui ont eu lieu depuis le début de la législature : un signe de bonne santé démocratique, d’implication citoyenne et d’accessibilité des élu.e.s.
    Si vous aussi vous souhaitez interpeler le collège, vous trouverez ici les extraits du règlement d’ordre intérieur du conseil qui encadrent cette démarche.

    Passés les points d’information (trois retours du gouvernement wallon : accord de principe sur l’avant-projet « 2.0 » de hall sportif à Godinne, réponse à la motion concernant le décrochage des onduleurs des installations photovoltaïques et approbation de la modification du cadre du personnel) et l’approbation du P.V. de la précédente séance, le conseil devait justement se positionner sur la création des voiries nécessaires à la réalisation du projet des Féchères.

    La proposition du Collège au conseil communal portait sur le refus de la partie « basse » du projet (à ce stade refus d’une des deux voiries), acceptation de la réalisation de la voirie haute moyennant une charge d’urbanisme sous la forme de la rétrocession des 2 ha de terrain non-bâti en partie basse avec engagement de la Commune de garder ce terrain non bâti.

    En introduction du point, le bourgmestre a rappelé les facettes positives et négatives de ce projet.  Le Collège avait estimé que, moyennant la diminution 100 logements à 68, la balance pouvait pencher du côté positif des choses.  A la constatation de la persistance d’une vaste opposition publique même à l’égard d’un projet plus « léger », et après concertation avec les conseillers de la majorité, il a fallu reconnaître qu’il n’était plus envisageable pour la plupart des conseillers d’approuver cette proposition. Il fut donc proposé que chaque conseiller.e vote en son âme et conscience. Les membres du collège, par cohérence avec la présentation du projet « léger »,  se sont abstenus sur ce point.

    Si l’opposition s’est empressée de dénoncer un « manque de courage », notre lecture est toute autre : c’est un nouvel exemple de la culture démocratique propre à notre groupe et portée par le bourgmestre. Plutôt que de passer en force, le choix a été de laisser le conseil communal prendre ses responsabilités et de suivre l’avis ainsi exprimé.

    Il ne faut pas minimiser l’impact de la mobilisation citoyenne qui s’est déployée autour de ce projet en amont du conseil communal et il est certain que la proximité des élections en aura convaincu plus d’un.e. Résultat du vote : tous les membres du conseil ont voté « non » tandis que ceux du Collège se sont abstenus.

    Il reste à voir si le promoteur ira en recours et quelle sera la réaction, alors, du ministre comme du collectif. A noter : si le ministre venait à approuver le projet, c’est son ensemble qui pourrait alors sortir de terre et pas seulement la partie haute – sans rétrocession de terrain (au-delà de l’emprise des voiries et des espaces verts).

    Le second point de fond de l’ordre du jour portait sur la mise en place d’un comité de pilotage Pollec (Politique Locale Energie Climat). Les deux agents coordinateurs en ont profité pour présenter au conseil de façon plus globale cette politique, ses objectifs chiffrés (en matière de réduction de CO2 produit et de consommation énergétique ainsi que d’augmentation de la part des ENR dans la production électrique) et les évolutions déjà enregistrées.

    Nous vous en parlions déjà dans cet article https://larelevedyvoir.com/2023/09/12/le-conseil-fait-sa-rentree/ : « octroi d’une subvention de 194.000€ visant à la mise en place d’une « politique locale énergie-climat » (POLLEC) – ces fonds étant utilisés pour financer durant 3 ans 50% des salaires du conseiller en énergie et du conseiller en environnement de la commune qui agissent déjà aujourd’hui dans le cadre de la politique locale énergie-climat ».

    Le plan Pollec comprend 10 actions :

    • relance de l’Ecoteam (réunissant des membres de l’administration, de l’atelier, des enseignants et potentiellement des citoyen.ne.s) ;
    • promotion d’achats énergétiques groupés pour les yvoirien.ne.s ;
    • mise en partage de véhicules motorisés et de vélos ;
    • accompagnement de la transition agricole (en commençant par un cadastre des terrains communaux, de leur statut et leurs enjeux) ;
    • raccourcissement de la filière bois ;
    • promotion d’une gestion durable des forêts privées ;
    • remplacement des luminaires des bâtiments communaux en LED ;
    • poursuite de l’opération « Rénov’Energie » ;
    • sensibilisation & éducation dans les écoles ;
    • installation de « grand photovoltaïque ».

    Parmi les autres sujets traités lors de ce conseil, il y avait :

    • la prolongation du partenariat de supra-communalité « Territoire Dinantais Meuse Condroz » (réunissant 13 communes, en collaboration avec le BEP) pour 3 ans de plus et désormais sans coût annuel pour la commune : pour les intéressé.e.s des sujets traités par les bourgmestres du territoire concerné (+/- arrondissement de Dinant), vous trouverez ici le rapport d’activités 2023 ;
    • l’approbation du cahier de charges d’isolation de la Maison Citoyenne d’Yvoir qui devrait permettre de terminer les travaux et, outre l’installation des ateliers du PCS du CPAS,  la tenue du conseil communal dans de nouveaux locaux avec rediffusion des séances en direct ;
    • la révision du règlement des redevances pour les concessions de cimetière afin de lui donner de la cohérence ;
    • la mise à disposition au Syndicat d’Initiative du bâtiment commercial de l’île d’Yvoir, premier jalon afin de tendre vers la clarification de l’imbroglio actuel (région wallonne propriétaire de l’île, commune propriétaire du bâtiment, concessions en cascade de la RW à la commune puis au S.I. puis à un gestionnaire privé, …) – quoi que ceci n’empêche pas les activités de l’île.

    Au rayon des points de gestion courante, il y avait notamment sur la table du conseil : l’adhésion à la centrale d’achats d’IDEFIN pour le gaz et l’électricité, l’approbation des dotations communales à la Zone de Secours DINAPHI (372.507,87€) et à la Zone de Police Haute-Meuse (797.828,66€) et la présentation des rapports d’activité et des comptes du Syndicat d’Initiative.

    Enfin le bourgmestre est revenu sur l’évolution du projet de nouvelle école de Dorinne-Spontin suite à une question du groupe EPY.

    Etat des lieux de la situation :

    • les offres remises par les différentes entreprises suite à la publication du cahier de charges sont beaucoup plus importantes que le métré estimatif du bureau d’étude (environ 25% de plus, pour un budget de base estimé à 5.500.000€) ;
    • ces nouveaux montants dépassent les normes au m² prévues par la Fédération-Wallonie-Bruxelles, ce qui priverait – en l’état – la commune de tout subside (pour rappel, un peu plus de 3.000.000€) ;
    • de nombreux contacts ont eu lieu entre le service « marchés publics», le bureau d’étude et la FWB afin d’analyser en détail les offres reçues ;
    • l’analyse des critères de sélection « qualitative » des entreprises par le bureau d’étude est en cours ;
    • sur base tout ce qui précède, il est possible que les offres soient considérées comme « inacceptables » (au sens de la législation sur les marchés) ;
    • la commune pourrait alors se diriger vers une procédure négociée avec l’ensemble des entreprises qui ont remis une offre afin de tenter d’obtenir une « meilleure offre finale » (« BaFO ») permettant de respecter les normes financières au m² de la FWB.

    La posture actuelle est donc de « tout tenter » pour revenir dans un cadre permettant au projet d’aboutir.

    Reste à souligner que l’échevine de l’enseignement a procédé à des réunions avec les équipes des deux implantations afin de les tenir informées de l’évolution de la situation. Le comité de pilotage de l’enseignement, réunissant les directions, est également tenu informé des évolutions

    Ordre du jour complet des conseils :
    https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordre-du-jour-du-conseil-communal

    Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 26 février à 20h00 à la salle des fêtes du Maka.

    Alexandre Visée – conseiller communal

    participation citoyenne

    Retour sur vos contributions

    Le vendredi 26 janvier, durant la soirée de vœux du groupe nous avons mis à disposition des invité.e.s un espace d’expression («ça a été»-«ça a manqué»-«on en rêve») suivi de retours en direct. Après avoir passé en revue quelques éléments par thématique, nous nous sommes engagés à revenir sur l’ensemble des contributions et à mettre en ligne nos réactions … que voici !
    Note de forme : plusieurs contributions se faisaient écho et certaines méritaient reformulation. Par souci « d’efficacité » de lecture, nous avons regroupé ce qui pouvait l’être en différentes thématiques. Vous retrouverez les contributions reformulées en gras et celles reprises à l’identique en gras et entre guillemets.

    Le point central systématique de ces contributions est celui des infrastructures accessibles aux associations et citoyen.ne.s. Plusieurs cas particuliers sont abordés (la halle de Bauche, l’avenir de « La Victorieuse », la situation du « Kayak ») mais la contribution qui résume toutes les autres est « Lieux associatifs & citoyens encore + vivants et présents dans une diversité de village ».

    Retour sur les projets en cours/aboutis et sur les cas particuliers soulevés :

    • Bauche : dans le cadre des budgets participatifs « PCDR », l’un des 4 projets approuvé est celui de la construction d’une halle (abri couvert en bois de 17m²) à Bauche dans le triangle enherbé entre le chemin d’Harnoy et la rue de la Bonne Auberge (à côté de la piste de pétanque communale).
    • Evrehailles : la situation de la salle « La Victorieuse » est bien connue à Bail et au-delà. Le bâtiment a dû être fermé pour cause d’instabilité. Après étude et avis techniques, le bâtiment devra être démoli.
      A ce stade, plusieurs pistes ont émergé sur base des discussions « asbl La Victorieuse/collège communal ». Il s’agit du prochain « projet associatif » sur la planche communale. L’asbl, réunie en AG, a précisé sa position et ses besoins (dont le choix d’une reconstruction sur place).  Le Collège doit rencontrer au cours des prochaines semaines l’asbl pour arrêter les contours exacts de la nouvelle salle et un calendrier de travail.
    • Godinne : le projet de maison rurale de Godinne est en cours d’enquête publique dans les locaux « du Patro & du Presbytère ». Sa réalisation permettra l’accueil dans de bonnes conditions des associations locales.
      La vente du « kayak » envisagée depuis plusieurs années a été post-postée à la réalisation de ce projet.
    • Mont : le chantier de la maison rurale de Mont va bientôt débuter – ceci permettra l’accueil des associations et festivités locales en soulageant les locaux et l’équipe de l’école communale.
    • Purnode : le chantier de rénovation et d’extension du complexe sportif de Purnode s’est terminé il y a peu. Une asbl a été créée pour en assurer la gestion.
    • Spontin : la salle des Carioteux a commencé par être rafraichie avant que des travaux de rénovation plus importants n’apparaissent nécessaires (toit de l’annexe à démonter et à reconstruire).  Les travaux doivent démarrer avant la fin de l’hiver.
    • Yvoir : les travaux se terminent également au niveau de la maison citoyenne d’Yvoir (bâtiment de la poste).

    4 sujets distincts émergent des contributions : les « parcours Trail », le suivi du projet du complexe sportif à Godinne, l’accès à des espaces de natation et un partenariat pour la sauvegarde/l’accès des infrastructures du Collège St-Paul.

    • Parcours Trail : les parcours actuels, initiative portée par l’un des membres de notre groupe, présentent un double intérêt : motiver les néophytes à enfiler leurs baskets pour découvrir la richesse de nos espaces naturels et attirer des coureurs extérieurs (avec ici un attrait touristique évident). En veillant à concerter les clubs de course (le meilleur exemple étant BailRun à Evrehailles), d’autres points de départ sur les villages des plateaux pourraient offrir aux coureurs locaux des parcours de plus courtes distances et devraient pouvoir être reliés à ceux, plus longs, existants.
    • Complexe sportif de Godinne : retour lapidaire sur les étapes traversées : refus du permis pour cause de proximité trop importante avec un riverain, interpellation citoyenne, visite sur place par le bourgmestre et l’échevin avec les clubs concernés, nouveau projet déplacé vers le sud (afin de prendre en compte le motif du refus de permis) et demande d’octroi de subvention – avis de recevabilité favorable le 27 juin 2023.
      La suite en deux temps : réalisation – sans subside, sur fonds propres de la Commune – de deux nouveaux terrains de tennis extérieurs et réfection de l’éclairage du terrain de rugby dès ce printemps 2024 ; suivi des étapes administratives du projet 2.0 nous renvoyant vers la prochaine législature.
    • Espaces de natation : la construction d’une piscine communale nous parait inenvisageable (coûts de construction, d’entretien). Celle du collège St-Paul fait l’objet d’une convention avec la commune pour en garantir l’accès aux écoles de l’entité (en plus des associations qui y mènent leurs activités régulières).
      La suggestion d’une « piscine naturelle dans la Meuse – développer un espace récréatif et où se baigner en toute sécurité » fait écho à deux situations existantes : les activités nautiques autour de l’île d’Yvoir et du Kayak de Godinne (à pérenniser entre les îles de Meuse et la rive droite – seules zones d’exclusion à la navigation).
    • Partenariat avec le Collège St-Paul : la situation globale des infrastructures du Collège (sportives ou non d’ailleurs) est sans doute une question de premier plan pour cette école. C’est le P.O. propriétaire qui a la main à tous points de vue. Si un plan d’investissements devait voir le jour, il serait alors intéressant de réfléchir aux synergies possibles afin d’ouvrir davantage d’infrastructures aux clubs et associations locales.

    La plupart des contributions positives sont exprimées dans cette thématique : l’augmentation des moments de rencontres avec la population, notamment le tour des villages à mi-mandat, sont relevés, de même que l’ouverture du bulletin communal aux différents groupes politiques. Au rayon des contributions qui méritent réponses :

    • Plus de consultations citoyennes et des consultations « 2.0 »  : la période de campagne qui s’ouvre sera propice à la multiplication de ces consultations et rencontres. Pour la prochaine législature, poursuivre et amplifier le mouvement initié depuis 2018 est une nécessité.
      Sur le fond des réunions, distinguer « consultation », « information » et « co-construction » (l’étape de « décision » relevant des instances communales), communiquer clairement sur la nature et l’objet de ces rencontres en amont et y donner suite en aval sont les ingrédients de rencontres bien vécues et porteuses.
      Sur la forme, le groupe est en cours de multiplication des canaux de communication à sa disposition. L’enjeu est de trouver un équilibre entre les modes de communication sans exclure qui que ce soit et en utilisant les atouts de chaque canal.
    • Davantage de décentralisation des conseils vers l’extérieur : avec la fin des travaux dans la maison citoyenne et l’équipement de la salle en matériel de rediffusion audio-visuel, nous espérons voir la publicité des conseils retrouver les niveaux atteints durant la période « COVID » (ironique mais vrai). Néanmoins, dans le même état d’esprit que le tour des villages par le Collège communal, un tour par le conseil reste une piste intéressante pour plus de proximité et d’implication.


    Même constat que lors des réunions citoyennes de mi-mandat et des rencontres « opération de développement rural » : les contributions « mobilité » sont les plus nombreuses et brossent tous les modes de déplacement.

    • Station de co-voiturage – Cambio : les démarches complètes ont été menées et ont abouti à une réponse négative, les données communales en termes de population, de densité, …, transmises ont donné lieu à un refus de la part de la société. Ceci n’exclut évidemment pas de retenter la démarche dans le futur en fonction de l’évolution de l’offre et de la demande pour ce type de service !
    • Routes régionales en mauvais état et sans aménagements mobilité active : que ce soit l’axe « nord-sud » le long de la Meuse ou celui « est-ouest » vers les plateaux, la réfection des voiries régionales constitue le premier levier d’amélioration en termes de mobilité communale – tous modes de transport confondus.
      Les démarches ont été multipliées (par l’administration ET les élu.e.s), une ligne budgétaire a été inscrite au niveau de la région pour la connexion Godinne-Yvoir sans être à ce jour exécutée. Les relances et efforts se poursuivent et devront sans doute continuer lors de la prochaine législature. Au rayon des avancées, il faut citer la réfection de la route régionale « Dorinne-Spontin », de la route régionale de Houx vers Dinant et le futur chantier conjoint SPW-commune pour le centre de Spontin (réfection de la voirie, nouveaux trottoirs plus larges, extension d’un espace de stationnement,…).
    • Entretien des routes communales « peut mieux faire » et nettoyage des panneaux routiers : c’est un point d’attention même s’il faut rappeler que la Commune consacre bon an mal an aux alentours de 500.000€ à l’entretien des voiries communales (quelques exemples sur cette mandature : rue d’En Haut à Dorinne, Haie-aux-Faulx à Evrehailles, rue de la Gayolle à Evrehailles, rue du Fonds Delvaux à Mont, rue du Redeau – en projet 2024).
    • Rénovation de la route de Chansin : c’est une situation compliquée ; il s’agit d’un tronçon très long (mais à faible transit) à réparer mais où la responsabilité des carrières est impliquée.  Des solutions techniques et financières sont recherchées.
    • Contournement poids lourds de Spontin : projet extrêmement coûteux que la Commune ne peut porter seule ; des pistes de solution existent au travers d’un transfert modal (vers le transport maritime) par la mise en place d’une bande transporteuse entre la carrière de Leffe et un nouveau quai de chargement sur la Meuse.
    • Sentiers communaux : les contributions varient, représentatives de la réalité – certains sentiers sont décrits comme bien entretenus et balisés tandis que d’autres sont pointés comme en situation de manque. Le réseau de sentiers communaux est assez étendu ; des efforts ont été faits en la matière et la contribution du groupe Sentiers d’Yvoir est importante.  Il reste néanmoins du travail.
    • Sécurisation « modes actifs » à développer : plusieurs projets ont abouti depuis le début de la législature :
      – mise à sens unique descendant de la rue du Ry d’Août à Spontin ;
      – marquage « vélos » par bande ocre à travers le village de Dorinne et dans le « nouveau Spontin » ;
      – réalisation d’un cheminement piétons/cyclistes rue du pont à Godinne, prolongé par bandes ocres et réaménagement de la rue du Prieuré (liaison gare-pont, lien avec le ravel Namur-Dinant) ;
      – création d’un trottoir protégé non asphalté depuis l’école communale de Durnal jusqu’à la plaine de sport ;
      – rue sous le Bois à Mont, ajustement du sens de circulation pour créer un espace de convivialité pour les piétons dans un village sans « place de village ».
      D’autres devraient aboutir prochainement :
      – réalisation de trottoirs élargis rue Colonel Tachet des Combes sur le Bocq et nouveau pont dans le parc à Yvoir (2024) ;
      – bande de protection afin de compléter le marquage au sol à l’entrée de la Haie Collaux (Spontin) ;
      – trottoir partiel et aménagement vélo depuis Bauche jusqu’à la gare d’Yvoir dans le cadre du Vicigal.
    • Ralentissement de la circulation dans les quartiers résidentiels : suite à l’adoption du PCM (plan communal de mobilité), plusieurs « cœurs de village » sont passés en zone 30. Il s’agit d’Evrehailles (y compris le quartier du Jauviat), Yvoir et Durnal. Des projets-pilotes qui semblent jusqu’ici concluants.
    • Intermodalité – abris à vélos sécurisés aux abords des gares, point mobilité au terminus 4 sur le site CHU-UCL : des arceaux pour vélo ont récemment été installés dans chaque village ainsi que 2 abris à l’école d’Evrehailles et à la maison citoyenne d’Yvoir. Les demandes de parkings à vélo aux abords des gares et à l’hôpital de Mont ont bien été adressées à la SNCB et au CHU.
    • Parc naturel du Bocq : le conseil communal a manifesté son intérêt pour rejoindre l’initiative du « Parc Naturel Cœur du Condroz ». Les premiers contacts (positifs) « inter-communaux » ont été assurés par le bourgmestre. Le gouvernement wallon ayant approuvé la création de ce parc, les 6 communes fondatrices en construisent actuellement les structures internes de gestion. La décision d’intégrer Yvoir à la dynamique aura lieu à la fin de cette phase de structuration et reviendra à nos voisines du nord et de l’est.
    • Gestion des forêts domaniales exemplaire : Yvoir dispose d’un « trésor forestier » à tous points de vue (naturel, santé, sports, tourisme, exploitation, …). La gestion des forêts publiques est déléguée au DNF et les pratiques les plus délétères (non adéquation des essences au milieu et à l’évolution climatique, monoculture) sont exclues de leur gestion.
      Le dernier PAF (plan d’aménagement forestier – pour les 12 prochaines années) intègre des éléments de prise de conscience sur l’état de santé des forêts (disparation d’essences telle le frêne, à titre d’exemple) et des objectifs plus ambitieux en termes d’occupation partagée et raisonnée des espaces forestiers. Une collaboration et un dialogue positif entre la commune et le DNF constituent la meilleure piste pour continuer à évoluer vers des pratiques optimales.
    • Ecologie active dans les écoles de village : plusieurs écoles sont déjà en action. Depuis cette législature, la commune/le P.O. met en lien les directions et les équipes afin de faire émerger les partages. Multiplier les partenariats et moyens disponibles en la matière pour les écoles – notamment via le PCDN est une autre piste. Il n’est ni possible ni souhaitable de pousser davantage les enseignant.e.s qui restent les responsables de leur pratique pédagogique et qui viennent de mettre en place leurs plans d’action (plan de pilotage/réformes pacte d’excellence) pour les années à venir.
    • Difficulté à garder les espaces publics propres (système de cantonnier à revoir & lutte contre les incivilités) : nous en sommes conscients ; permettre aux agents communaux de travailler dans de bonnes conditions et de manière efficiente est pour nous une priorité absolue.
    • Contrôle de l’abattage sans permis /sensibilisation des privés au soin des arbres : des actions de sensibilisations via le bulletin communal sont certainement à prévoir.  Par ailleurs, notre groupe est favorable au renforcement de la poursuite de toutes les infractions environnementales. La mise en place d’un agent constatateur communal est envisagée au cours de cette mandature encore.
    • Développement des initiatives pour l’environnement (pollution lumineuse, projets durables …) : la Commune participe depuis le premier jour à la campagne d’extinction de l’éclairage nocturne tous les jours de la semaine (exception des nuits de vendredi à samedi et de samedi à dimanche) – une manifestation d’intérêt à l’appel « trame noire » du gouvernement wallon a par ailleurs été récemment approuvée. La commune est également lauréate de l’appel à projets « Trame Verte et Bleue » lancé par la région et elle a apporté son soutien à des projets agro-alimentaires favorisant les circuits courts.
    • Gestion de proximité des biodéchets :
      La « solution évidente » pour la plupart réside dans les ramassages et parcs à conteneurs du BEP. Néanmoins, la solution optimale reste le compostage pour ceux qui peuvent y recourir. Ecologiquement ET économiquement : moins de transport de déchets pour la collectivité et d’achat de sacs ou de contenants pour les « privés », une matière de qualité à disposition pour celles&ceux qui ont la main verte, … Toutes initiatives expertes pour former et outiller les citoyen.ne.s en la matière sont les bienvenues et méritent d’être soutenues.
    • Futur de la gare de Godinne : concernant le bâtiment lui-même, il a été racheté par un privé qui a obtenu un permis d’urbanisme. La mise en œuvre de celui-ci est attendue de tous. Concernant le « site », la SNCB doit avancer sur les abords directs du bâtiment et sur le parking « navetteurs » qui sont sa propriété et pour lesquels un permis a été octroyé depuis quelque temps déjà. Les aménagements bienvenus de la « placette de la gare » (communale) sont à envisager de concert.
    • Futur de la gare de Bauche : il s’agit d’une propriété privée sur laquelle le pouvoir local n’a pas prise.  Notre groupe défend toutefois l’idée qu’une intégration de ce bien dans les activités du Chemin de Fer du Bocq aurait tout son sens (halte ferroviaire, « café de la gare », etc.).
    • Salle d’attente de la gare d’Yvoir : Dans le meilleur des cas, la politique actuelle de la SNCB concernant les gares de la taille d’Yvoir est de prévoir de simples abris de quais et plus de vraies salles d’attente (qui représentent un coût plus important en termes de contrôle à distance, d’entretien, de coûts de chauffage, éclairage…).
    • Plaine de jeux et parc de Spontin : une remise aux normes de sécurité ainsi qu’un renouvellement du couvert végétal là où cela s’avère nécessaire devrait encore avoir lieu en 2024.
    • Situation et utilisation de la station d’épuration de Bauche (camping) : au niveau du Plan d’Assainissement de l’INASEP, le hameau de Bauche est en zone d’épuration individuelle ; il n’y a donc pas de projets d’assainissement collectif pour ce hameau.  Notre groupe a cependant toujours défendu l’idée qu’il serait sans doute intéressant d’y étudier les possibilités d’un lagunage « collectif ».
    • Valorisation des villas mosanes : on est absolument « pour », il s’agit effectivement d’un des joyaux patrimoniaux de la commune. Plusieurs organismes para-communaux peuvent contribuer à cette valorisation, comme le cercle d’histoire ou le groupe sentiers. Un examen attentif des demandes de permis d’urbanisme y est de rigueur.
    • Habitat léger : suite à une interpellation citoyenne, la position du collège communal a pu être clarifiée publiquement : une ouverture a priori sans dogmatisme et couplée à une analyse au cas par cas. Le terme « habitat léger » recouvrant des réalités très différentes (de la yourte à la structure plus imposante), le premier critère suivi est l’intégration des projets dans leur environnement direct. Des balises positives à perpétuer.
    • Densification de l’habitat existant (maison kangourou, division en appartement) : Le groupe y est clairement favorable d’une manière générale même si chaque situation doit néanmoins être étudiée en fonction des mérites propres de chaque demande.
    • Vision globale en matière d’aménagement du territoire et de l’urbanisme : Cette vision est en cours d’expression via la rédaction d’un Schéma de Développement Communal pour Yvoir ; ce projet, initié depuis plusieurs années maintenant, connaît malheureusement pas mal de retards.
    • « Des services communaux qui continuent d’être à l’écoute des citoyens « plus faibles » : nous nous joignons au constat de cette contribution !
      Plusieurs projets en cours propres à la Commune ou développés par le CPAS le démontrent clairement :
      – le projet d’extension de la maison communale, dédié à 100% aux guichets et espaces ouverts aux citoyens ;
      – la création de la page Facebook : son alimentation et les réponses aux questions des citoyen.ne.s assurés par l’administration ;
      – la relance des Espaces Numériques Publics (EPN) en synergie avec le CPAS ;
      – le projet du Numéribus piloté par le CPAS ;
      – etc.
    • Moments de rencontres festifs type « fête des voisins » avec réservation de l’espace public : la Commune veille à soutenir toutes les initiatives locales du type « fête de quartier », « fête des voisins » (mise à disposition de matériel,  privatisation du domaine public, etc.) et doit continuer à le faire.
    • Créer des espaces de retraite paisibles : Il n’y a actuellement plus de maison de repos/retraite/soin sur le territoire. Il existe néanmoins un très beau projet de MRS adossée au CHU de Mont-Godinne mais la mise en œuvre n’a pas encore débuté.
    • Espaces pour les jeunes : les espaces actuellement à disposition existent. Le meilleur exemple est sans doute la Maison des Jeunes à Yvoir et à Durnal. Celle-ci dispose d’un local principal derrière la gare d’Yvoir et profite de la salle « balle pelote » de Durnal pour y mener des temps d’accueil réguliers comme des activités plus ponctuelles. Tous les efforts ont été fournis pour soutenir et pérenniser cette structure et ses deux implantations durant ces deux dernières années.
      Retour également sur la situation des deux mouvements de jeunesse de la commune (par ordre alphabétique) :
      – le Patro de Godinne – le projet de maison rurale leur permettra d’évoluer dans des infrastructures décentes en cohabitation avec les autres associations du village ;
      – les Scouts d’Yvoir – leur local, rénové et mis à disposition sous la précédente législature, présente quelques problèmes. Plusieurs pistes de solutions ont déjà été discutées et approfondies mais aucune n’a encore aboutit.
      Il s’agit de l’enjeu principal en termes de « jeunesse » pour la prochaine législature !
      A noter enfin : les jeunes de Spontin bénéficient de l’accès à un local inutilisé du module de l’école communale – hors période scolaire.

    CONTRIBUTIONS DIVERSES

    « Politique touristique tenant compte du potentiel de la commune » : la Commune d’Yvoir dispose d’un grand nombre de points d’intérêt sur le plan touristique.  Il est difficile de développer pleinement ce potentiel à un niveau purement local.  Pour ce faire, le SI doit pouvoir s’appuyer sur une vision structurante développée au minimum à l’échelle de la Maison du Tourisme dont nous dépendons.  Parallèlement à ces démarches institutionnelles, nous sommes convaincus que nos concitoyens peuvent aussi devenir des ambassadeurs de leur territoire.  Mais cela n’est possible que dans une vision stratégique ambitieuse au niveau de la MT.

    « Un planning plus clair pour les travaux avec des visuels + clairs de ce qu’il va advenir » : nous devons en effet veiller à une meilleure intégration des infos « Travaux » (émanant de l’atelier des travaux) dans les circuits de la cellule « communication » (bulletin communal, site web, page FB de la Commune, etc.) mais ce n’est pas toujours facile vu le fréquent non-respect des calendriers par les entreprises de BTP.

    « Davantage de promotion des activités culturelles (notamment du pôle culturel) » : Notre groupe a travaillé à asseoir les prémisses d’un conseil de la culture à Yvoir dont la promotion serait l’une des tâches.

    « Offre extra-scolaire (stages) encore plus diversifiée, qualitative et accessible » : ce travail a déjà débuté. Les plaines communales continuent à innover pour proposer des semaines d’animation diversifiées tout au long de l’année. Néanmoins, la commune n’est pas – loin s’en faut – le seul acteur dans ce domaine sur le territoire. Le travail de mise en lien et de communication autour du panel d’offre est assuré par la coordination Accueil Temps Libre de la commune.
    Plusieurs privés n’ont malheureusement pas donné suite aux invitations à se mettre en « réseau » pour profiter d’une communication étendue : des contacts et initiatives internes à poursuivre dans le futur pour que le catalogue soit le plus complet possible !
    https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/services-communaux/accueil-temps-libre
    https://www.facebook.com/AtlYvoir

    Compte-rendu des conseils communaux

    Fin d’année au conseil communal

    Le calendrier des conseils communaux de la fin d’année 2023 aura été quelque peu bousculé. Pas de conseil en octobre, celui de novembre avancé en début de mois et deux conseils en décembre pour clôturer l’année en beauté.
    La période de fin d’année ayant été aussi remplie pour nous qu’elle l’a sans doute été pour vous, voici donc un article « 3 en 1 » pour revenir sur les dossiers passés en conseil ces deux derniers mois !

    Novembre – Enseignement, Carioteux et Cœur du condroz

    Le conseil de novembre s’est ouvert, comme chaque séance, par les points d’information. Au-delà de trois « détails courants » (l’approbation de la M.B. n°2, la validation du retrait du plan Habitat Permanent et la fixation des conseils communaux du 1er semestre 2024), un point d’information général « enseignement » a été présenté par l’échevine en charge.
    L’occasion de revenir sur les différentes réformes du « pacte d’excellence » qui se succèdent depuis 4 ans maintenant et face auxquelles, une fois n’est pas coûtume, les équipes des écoles font preuve d’un investissement remarquable.
    Ainsi, les équipes ont eu à :

    • réaliser des plans de pilotage pour chaque école, transformés depuis lors en « contrats d’objectifs » (plans d’action pour les prochaines années, plus de détail sur la démarche au début de cet article : https://larelevedyvoir.com/2020/10/05/enseignement-enfance-et-mobilite/) ;
    • implémenter les « Dossiers d’Accompagnement de l’Elève » dans les écoles ;
    • découvrir, s’approprier et progressivement utiliser de nouveaux référentiels dans leurs préparations ;
    • s’adapter aux transformations dans la gestion quotidienne qu’implique la réforme « gratuité » ;
    • etc.

    Le tout en s’adaptant à moyens « limités » : plates-formes d’encodage capricieuses, délais serrés entre les circulaires applicatives et les deadlines fixées par celles-ci, etc.
    Face à ces multiples réformes auxquelles s’ajoute le travail quotidien des écoles, nous ne pouvons que nous joindre à l’échevine en mettant à l’honneur les équipes pédagogiques de la commune.

    Par ailleurs, les transformations apportées depuis 2019 en matière de coopération inter et intra-scolaire nous semblent bienvenues : que ce soit la fixation du temps de travail collaboratif au planning des équipes (avec adaptation des horaires scolaires) ou la mise en place d’un « comité de pilotage » réunissant les directions des différentes écoles et la commune afin de suivre les dossiers et d’échanger les bons plans entre implantations.

    Le conseil s’est poursuivi par plusieurs points « finances » dont notamment la 3e et dernière modification budgétaire de l’année 2023. Nous ne rentrerons pas ici dans le détail et pour cause :

    • la M.B. 3 est surtout l’occasion de faire le tri entre ce qui sera effectivement engagé dans l’année en cours et ce qui ne le sera pas ;
    • nous revenons sur les projections budgétaires futures plus bas dans cet article au moment d’aborder le budget 2024 ;
    • les comptes 2023 seront prochainement disponibles et nous ne manquerons alors pas de vous revenir sur des données arrêtées !

    On peut tout de même souligner l’annonce du SPF finances d’une augmentation de 483.598€ des additionnels à l’IPP (impôt des personnes physiques) qui a modifié à la hausse le boni attendu (+570.000€) et les fonds de réserve de la commune supposés (3.850.000€).
    Même exercice ensuite avec les modifications budgétaires du CPAS sur lesquelles nous ne reviendrons pas pour les mêmes raisons – à noter qu’en novembre, aucune modification de la dotation communale n’était encore prévue.

    Plusieurs points « travaux » ont ensuite été abordés par le conseil :

    • cahier des charges en vue de la rénovation de la salle des Carioteux à Spontin (renforcement de la charpente nécessaire, en plus des travaux de rafraichissement intérieurs déjà lancés) pour un montant estimé de 104.802€ ;
    • le cahier de charges de l’école de Dorinne-Spontin qui devait repasser sur la table du conseil après modifications (les détails de ce projet en milieu de cet article : https://larelevedyvoir.com/2023/09/12/le-conseil-fait-sa-rentree/)
    • des travaux d’égouttage rue Verte Voie à Godinne – à noter qu’il ne s’agit pas ici d’une approbation par le conseil mais d’une information et d’une prise d’acte. Le collège avait en effet dû constater et recourir à « l’urgence impérieuse » de ces travaux.

    Enfin retour sur un dossier essentiel pour « La Relève » : le parc naturel Cœur du Condroz !
    Les communes d’Assesse, Ciney, Gesves, Hamois, Havelange et Ohey se sont ainsi « fédérées » autour de ce projet de parc naturel soumis à l’approbation du gouvernement wallon.

    Partant du constat que nous partageons bon nombre de points communs avec ces communes (communes du Condroz, majoritairement rurales, situées dans le centre de la Wallonie, envisageant un parc articulé autour du Samson et du Bocq) et que les « parcs naturels » se doivent d’être des structures supra-communales, le conseil a approuvé sa manifestation d’intérêt pour rejoindre ces 6 communes et prendre pleinement part à la construction de ce parc.

    Les objectifs poursuivis par la mise en place d’un tel parc sont, notamment, l’attachement des habitants à leur territoire, le renforcement du maillage écologique, la préservation des ressources et des paysages ruraux, le développement d’un écosystème économique ancré dans son territoire, le renforcement du lien social et la mutualisation d’outils et de moyens humains & financiers.

    La majorité du financement de ce parc proviendrait de la région wallonne, l’intervention communale annuelle envisagée (en attendant le développement de projets plus spécifiques au sein de celui-ci) serait de 36.320€.
    Le « PNCC », une fois approuvé et créé, deviendrait le 13e parc naturel de Wallonie.

    M-à-J : le gouvernement a approuvé la création du PNCC. La balle est maintenant dans le camp des communes « fondatrices » qui s’attèlent à mettre en place la structure de gestion du parc. Une fois ce travail terminé, nous saurons si elles acceptent qu’Yvoir rejoigne l’aventure !

    Pour aller plus loin dans la découverte des « parcs naturels régionaux » :
    https://parcsnaturelsdewallonie.be/ (présentation des parcs existants et de projets qui y sont développés)
    http://biodiversite.wallonie.be/fr/parcs-naturels-de-wallonie.html?IDC=3553 (pour découvrir les « 7 missions assurées par les parcs naturels de Wallonie » entre autres)

    Enfin, passage très rapide sur quelques points de gestion courante :

    • adhésion de la commune au contrat cadre de « la filière du livre » en FWB ;
    • octroi des subsides aux associations communales pour l’année 2023 (voir le tableau en cliquant ici) ;
    • adaptation des règles de de circulation rue du Prieuré à Godinne (après la fin des travaux « mobilité active ») – abrogation de la circulation « locale », extension de la zone 30 scolaire à l’ensemble de la rue et « céder le passage » avec la rue de la ferme ;
    • fixation du coût vérité et de la taxe communale sur la gestion des déchets,
    • approbation des budgets de fabriques d’église et des ordres du jour de diverses intercommunales,
    • etc.

    Début décembre – CPAS, complexe sportif & « trame noire »

    Le conseil du 04 décembre débutait par la traditionnelle réunion annuelle conjointe commune-CPAS. L’occasion chaque année de revenir sur les projets communs et synergies mises en place entre les deux administrations. Le rapport présenté en séance en dresse le bilan (passé, présent et projections futures).
    Depuis 2019, quelques changements structurels ont commencé à se mettre en place :

    • la création d’un service « logements/infrastructures » au sein du CPAS (couplé avec le transfert de divers biens depuis la commune vers le CPAS – se basant sur l’expertise des agents de l’Action Sociale dans ce domaine et afin de limiter la multiplication de services similaires de part et d’autre) ;
    • la rénovation de ces bâtiments, qu’ils soient d’infrastructures ou de logements, revenant à la commune comme la rénovation de logement rue du Maka ou encore la sécurisation de la crèche de Godinne ;
    • mise à niveau/en ordre de la structure informatique et téléphoniques des administrations de la commune comme du CPAS via, notamment, la pose de fibre optique, la révision du stockage de données, de leurs protection et de leur accès, l’achat de matériel et bientôt le transfert de la téléphonie en passant par le réseau internet ;
    • etc.

    Pour consulter l’ensemble de ce rapport des synergies : cliquez ici.

    Le conseil a ensuite approuvé le budget 2024 du CPAS. Un budget qui présente les mêmes impacts que ceux rencontrés par la commune (voir plus bas).
    En effet, le volume global dépenses/recettes augmenterait pour atteindre 3.827.000€ (*arrondis au millier), ce qui provoque une augmentation sensible de la dotation communale. Celle-ci atteindrait 1.514.000€ (*idem) soit une augmentation de 394.000€(*) en un an (+35%). D’où proviennent donc ces augmentations ?

    Avant tout, ce sont les indexations qui impactent le plus les budgets. Les dépenses de personnel devraient ainsi faire un bon de 247.000€(*) entre 2023 et 2024 (+21%).
    En sus des indexations à venir, le temps de travail de deux agents devrait être revu à la hausse et le budget intègre l’anticipation du départ à la retraite d’une assistante sociale avec beaucoup d’ancienneté (ce qui implique une période de « double salaire »).

     La présidente du CPAS a insisté dans sa présentation sur la charge que représente les revenus d’intégration sociale : « Le gros poste à majorer est sans nul doute celui des RIS. »
    S’il est certain que les indexations impactent également les Revenus d’Intégration Sociale (le montant total étant indexé et la part fédérale restant proportionnelle – le montant à charge de la commune augmente lui aussi), ces augmentations sont bien plus restreintes qu’elle ne le laisse entendre.
    Il nous semble important de souligner que le nombre de RIS moyens versés par le CPAS est en diminution légère depuis 2 ans au moins, ce qui compense relativement l’impact à la hausse des indexations. Selon les chiffres présentés par la présidente lors du conseil, l’augmentation attendue des dépenses de RIS devrait être de 22.000€ par rapport à 2023.

    Autre facteur de « déséquilibre » du budget CPAS : le pouvoir fédéral remboursait jusqu’ici les « ERIS » (aide sociale financière Equivalente au Revenu d’Intégration Sociale) attribuée aux Ukrainien.ne.s à hauteur de 125% – ce qui représentait donc un gain net dans nos budgets communaux. Ce taux de remboursement redescendant désormais à 100%, les recettes diminuent mécaniquement de 45.000€.

    Le budget 2024 comprend également une première charge d’intérêt relative aux emprunts à réaliser en vue de financer la construction de la crèche (voir ci-dessous).

    Reste à rappeler, ici aussi, qu’il ne s’agit à ce stade que de budgets : les comptes 2023 devraient arriver sous peu et il nous faudra encore un peu plus d’un an de patience avant de connaitre l’impact réel de l’année qui débute.

    Côté « extraordinaire », le CPAS va prendre en charge la construction d’une nouvelle crèche à Durnal, rue du Pays de Liège.

    Le projet est porté par le bureau d’architecte « Novè » (également désigné pour la maison rurale de Godinne) et permettra d’offrir une infrastructure de qualité qui fait actuellement défaut.
    Nous regrettons évidemment l’absence de subsides et l’impossibilité d’augmenter le nombre de lits disponibles (la présence du village des enfants sur le territoire communal donne un nombre de places disponibles/habitant assez élevé, ce qui réduit le caractère « prioritaires » des projets yvoiriens). Il s’agira donc de 14 places d’accueil dans de nouvelles infrastructures (contre 12 dans les actuelles) pour un montant d’1.158.000€(*) sur fonds propres (réserves et emprunt*).

    Le conseil communal s’est ensuite penché sur le projet de complexe sportif à Godinne.

    Pour une remise en contexte des étapes précédentes, voir cet article https://larelevedyvoir.com/2023/05/10/complexe-sportif-de-godinne-maison-rurale-de-mont-mobilite/.
    Depuis les événements repris dans l’article ci-avant (refus du permis, interpellation citoyenne, visite sur place par le bourgmestre et l’échevin des sports avec les clubs concernés, etc.), une nouvelle demande d’octroi de subvention a été envoyée au pouvoir subsidiant, demande ayant reçu un avis de recevabilité favorable le 27 juin 2023.

    Le nouveau projet « retourne » l’implantation initialement prévue (nouveaux terrains de tennis désormais implantés côté « parking » et complexe reculé vers l’arrière (sur la buvette et les terrains actuels). 

    Le conseil a donc validé ce nouvel avant-projet rencontrant les remarques du fonctionnaire délégué ayant conduit au refus du premier permis (notamment en terme d’ombrage).
    Comme vous avez sans doute pu le lire depuis lors dans la presse, le ministre compétent a approuvé cette seconde mouture, donnant accès aux subsides sans lesquels un tel projet ne peut voir le jour.
    Le coût de ce projet s’élève, aux dernières estimations, à 3.903.000 € hors TVA (dans l’hypothèse où la Commune met en place une Régie Communale Autonome -RCA- pour exploiter ces infrastructures, il s’agira bien du montant total à financer par subsides -de l’ordre d’un peu plus de 2 millions d’euros- et fonds propres).

    Au regard des délais classiques rencontrés dans ce type de projet et vu le travail de mise en place de la RCA nécessaire, il semble raisonnable de penser que la réalisation concrète de ce projet incomberont aux prochains collège et conseil communaux.

    => Petit bond dans le temps ici, lors de la séance du 18 décembre, le conseil a également approuvé le cahier de charges pour la rénovation de deux terrains existants (situés à droite du futur complexe sur le plan ci-dessus) ainsi que l’éclairage du terrain de rugby – conformément à l’approche « court terme/moyens terme/long terme » que vous pouvez retrouver dans l’article du 10 mai. (258.000€ TVAC)

    Dernier dossier de fond passé sur la table du conseil : le projet wallon de « trame noire ». Le gouvernement wallon souhaite subsidier 10 communes pilotes dans la mise en place d’actions visant à réduire la pollution lumineuse et à créer des zones d’ombres continues.
    Un appel à « manifestation d’intérêt » a donc été émis, appel auquel le conseil a souhaité répondre favorablement, même s’il faut souligner le refus des conseiller.e.s de l’opposition et l’abstention de trois membres du groupe « LB ».

    Quelques éléments de détail sur les motivations de cette manifestation d’intérêt :

    • l’impact des points lumineux sur la biodiversité tout au long de la nuit n’est plus à démontrer ;
    • l’éclairage public a déjà été revu à la baisse (en semaine) suite à l’explosion des coûts de l’électricité – ceci provoquant des économies substantielles pour les finances communales ;
    • les études sont plus que claires sur les impacts qui sont parfois craints face à ces extinctions : aucune augmentation des accidents de la route ou des cambriolages recensée ;
    • s’agissant de créer des zones sans éclairage pour créer des liens entre les très nombreuses zones forestières ou agricoles du territoire, il ne s’agit ici sans doute que de quelques points lumineux qui pourraient être éteints – de ce fait, il est d’ailleurs probable qu’Yvoir ne figure pas parmi les lauréates (le nombre de points lumineux à éteindre étant l’un des critères de sélection important pour la région) ;
    • la réponse à cet appel du gouvernement wallon rentre directement dans les objectifs du plan POLLEC – Politique Locale Energie Climat – (approuvé à l’unanimité en 2022) donnant lieu à d’importants subsides que nous pourrions perdre si rien n’était fait pour les justifier.

    Une fois de plus sur ce type de sujet, nous déplorons qu’un si « petit » dossier en continuité avec les décisions précédentes et ne pouvant qu’améliorer la situation financière de la commune suscite de telles réactions dogmatiques.

    Au rayon des points de gestion courante, en bref :

    • déclassement de matériel divers et mise en vente ;
    • approbation d’ordres du jour d’inter-communales ;
    • mise en vente du dernier terrain communal dans le lotissement du bordon à Durnal ;
    • etc.

    Mi-décembre – budget 2024, camping du Quesval et administration communale

    Le conseil s’est ouvert par le budget 2024. Retour sur celui-ci en quelques chiffres-clefs (toujours arrondis au millier*).
    Recettes et dépenses à l’exercice propre : 14.263.000 € – 14.217.000 € = boni de 46.000€
    Recettes et dépenses globales : 14.280.000 € – 14.220.000 € = boni de 61.000€
    Réserves de fonds propres en fin de budget : 2.412.000€

    Derrière ces chiffres peu représentatifs, quelques éléments importants sont à relever dans ce  budget 2024 :

    1. l’impact indéniable des crises traversées ces dernières années sur le budget communal : indexations salariales gonflant les coûts de personnels (le 1er poste de dépenses ordinaires), explosion des coûts de l’énergie et des matériaux (qui se ressent sur l’ensemble des projets « extraordinaires »), augmentation des taux d’intérêts (idem), etc. ;
    2. des dépenses de fonctionnement a priori maitrisées (le budget 2024 table sur une diminution de 4%) de même que les dépenses de transfert – exception faite de la dotation au CPAS – à noter tout de même : nous craignons que la situation financière des provinces couplée à des augmentations importantes de coûts pour les zones de police et de secours ne finisse, dans les prochaines années, par retomber sur les communes et ainsi alourdir nos dépenses de transfert ;
    3. l’utilisation d’une petite partie des provisions précédemment constituées pour équilibrer le budget ordinaire ainsi que la réintroduction d’un crédit de « dépenses non-engagées » que nous avions réduit au fil des derniers exercices et ce, afin d’équilibrer l’exercice ordinaire dont les premiers résultats, sans ces adaptations, donne un mali de 449.000 € ;
    4. le boni généré par l’exercice précédant n’ayant pas été incorporé dans ces comptes (576.299,81€), on peut s’attendre dès le retour de la tutelle ou lors de la 1ere modification budgétaire à un résultat nettement plus stable – si les mauvaises nouvelles imprévues ne venaient pas à s’accumuler prochainement bien sûr.

    Le conseil s’est ensuite penché sur deux dossiers sportifs : celui des subsides 2023 aux associations sportives – cliquez ici pour accéder au tableau de répartition complet – et celui de la gestion du complexe de Purnode.
    Une situation quelque peu délicate sur ce dossier puisqu’aucune des associations bénéficiaires/utilisatrices du complexe n’a souhaité en reprendre la gestion. Il a donc fallu, dans des délais resserrés, trouver des bonnes volontés et constituer une asbl (« Complexe sportif de Purnode ») qui accepterait d’assurer l’équipement, la location et l’entretien de cet espace. Après quelques péripéties en séance, le conseil s’est finalement arrêté sur une convention avec cette asbl afin de lui accorder la gestion du complexe et de ses abords (plaines de jeux, parking) mais pas de la buvette et du terrain de foot.
    Par ailleurs, un prêt sans intérêt est mis à sa disposition pour qu’elle puisse assurer l’équipement des lieux et faire face aux premières dépenses.

    Le conseil a ensuite approuvé à l’unanimité le cahier de charges du marché d’aménagement d’une aire « motor-homes » sur le site de l’ancien camping du Quesval à Spontin. Les travaux, estimés à 417.000€ (dont 320.000€ de subsides issus du Commissariat Général au Tourisme) devraient permettre de réaménager l’espace pour ensuite en remettre la gestion à un acteur privé.
    Coup d’œil ci-dessous sur l’implantation prévue :

    Dernier dossier, et non des moindres, passé en cette fin d’année sur la table du conseil : la création d’un nouvel organigramme pour l’administration communale, de pair avec la modification du cadre du personnel (texte légal reprenant le nombre d’agents, leur niveau de qualification et leurs responsabilités).
    En synthèse, l’administration est réorganisée en 6 pôles, chacun disposant d’un responsable et regroupant divers services.
    La refonte de cet organigramme est l’une des étapes prévues dans le plan d’action élaboré à partir de l’étude d’impacts psycho-sociaux au sein de l’administration communale.
    Par ailleurs, nous sommes convaincu que l’organisation des services autour de responsables qualifiés est devenu une condition sine qua non au bon fonctionnement de toutes les administrations (comme à celui de n’importe quelle entreprise privée de taille comparable d’ailleurs).
    La complexification administrative et les sujets de plus en plus variés auxquels les communes doivent déjà faire face – tendance qui ne devrait certainement pas s’inverser dans les prochaines années – nous poussent à reconnaitre la place essentielle qu’occupe les membres de l’administration dans le service au public comme dans la construction, le suivi et l’exécution des dossiers et priorités fixées par les élu.e.s.

    Ordre du jour complet des conseils :
    https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordre-du-jour-du-conseil-communal

    Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 29 janvier à 20h00 à la salle des fêtes du Maka.

    Alexandre Visée – conseiller communal

    Compte-rendu des conseils communaux

    Retour sur le conseil

    Le conseil communal de fin septembre s’est ouvert par une nouvelle interpellation citoyenne ! Celle-ci portait sur le projet « des féchères » (la construction d’une centaine de maisons à Mont-Godinne, sur le versant nord du village, en surplomb de la rue du Fraichaux).
    Un groupe de citoyen.ne.s s’est structuré autour de leur opposition à ce projet. Plus de 300 réactions à l’enquête publique ont ainsi été enregistrées.

    L’interpellation a permis de rappeler les problèmes considérés par les habitants lors de l’enquête, que ce soit sur le dossier lui-même ou d’un regard plus général (balance des coûts/bénéfices pour la commune, environnement, mobilité, etc.).
    L’échevin de l’urbanisme étant excusé – pour raisons de santé – lors de cette séance du conseil c’est le bourgmestre qui a répondu à cette interpellation au nom du collège. Après avoir souligné qu’aucune position définitive ne pouvait être délivrée en séance (en attendant les avis de divers services publics et de la CCATM – commission communale de l’aménagement du territoire et de la mobilité), le bourgmestre est revenu sur les questions de densité d’habitat et de balance des coûts/bénéfices.

    Afin de ne pas dénaturer les propos échangés, vous trouverez en suivant les liens ci-dessous :

    • le texte de l’interpellation par ici ;
    • la réponse du bourgmestre par .

    Depuis le début de cette législature, c’est la 7e interpellation citoyenne :

    • une première interpellation, dès décembre 2018, portait sur la situation des carrières ;
    • en avril 2021, deux représentants de « Mont Collectif » interpellaient le Collège sur le dossier de la maison rurale ;
    • en décembre de cette même année, c’était le projet de la nouvelle école de Dorinne-Spontin qui était abordé ;
    • un mois plus tard le Collège clarifiait sa position à propos de l’habitat léger ;
    • l’approche globale du sport à Yvoir était au centre de l’interpellation de février 2022 ;
    • en avril 2023 : un membre du « Tennis Club de Godinne » interpellait le collège à propos du complexe sportif de Godinne.

    Nous nous réjouissons du dynamisme des Yvoirien.ne.s qui s’impliquent ainsi dans la gestion de la « chose publique » et s’emparent de cet outil de participation démocratique.
    Ces interpellations ont chaque fois permis de clarifier la position du collège, de susciter des débats et des échanges au sein du conseil (et sans doute en dehors) voire de mobiliser les élu.e.s dans la recherche de solutions.

    Si vous souhaitez vous aussi introduire une interpellation citoyenne au collège communal, vous trouverez les articles du ROI du conseil qui s’y rapportent en cliquant sur ce lien.

    Le conseil s’est ensuite penché sur le diagnostic « objectif » de la commune dans le cadre de la seconde ODR d’Yvoir (Opération de Développement Rural).
    Nous vous avons déjà régulièrement parlé de la première opération dans les précédents comptes-rendus. Vous retrouverez plus bas un lien pour accéder au bilan de cette première opération.

    Une ODR c’est, dans un premier temps, la réalisation d’un diagnostic de la commune (son territoire, ses points forts, ses besoins) « objectif » – une analyse sur carte et chiffrée – et d’un second « subjectif » – il s’agit de l’avis et du ressenti des yvoirien.ne.s.
    Sur base de ce diagnostic, un plan est alors établi reprenant plusieurs projets concrets, classés par ordre de priorité : le Plan Communal de Développement Rural (PCDR).
    La commune dispose alors de 10 ans pour faire aboutir un maximum de ces projets bénéficiant de subsides importants venus de la région wallonne. Le suivi de cette mise en œuvre devant être assuré par une commission consultative composée aux ¾ par des citoyen.ne.s (la CLDR – Commission Locale de Développement Rural).

    Pour cette seconde opération, nous nous réjouissons d’avoir été retenus pour bénéficier du soutien de la Fédération Rurale de Wallonie. Il s’agit d’un organisme parapublic indépendant politiquement et spécialisé dans l’accompagnement d’ODR depuis plusieurs années dans bon nombre de communes wallonnes. Celui-ci apporte son professionnalisme et son expérience tout au long des opérations depuis les consultations citoyennes (actuellement en cours – voir ci-dessous) jusqu’à son bilan.
    L’occasion ici de remercier les agentes de la FRW qui accompagnent Yvoir – elles ont déjà apporté une structure qualitative permettant l’émergence d’une énergie/d’un dynamisme certain lors des premières consultations !

    Retour sur le conseil communal : après une présentation par les agentes de la FRW du processus ci-dessus résumé, le conseil devait valider le diagnostic « objectif » de la commune pour cette seconde ODR. Ce diagnostic a été réalisé par l’un des agents communaux. Un travail de qualité souligné en séance et approuvé à l’unanimité (qui a, de plus, épargné nos deniers communs d’une coquette somme si nous avions dû faire appel à un bureau d’étude). Il est également l’auteur du bilan de la première ODR et accompagne chacune des étapes de cette ODR – tous nos remerciements à lui également.

    Pour retrouver le bilan de la première opération (dont les projets réalisés) et le diagnostic de la commune réalisé pour la seconde (lecture un peu longue au complet avec ses quelques 95 pages mais enrichissante et disposant d’une table des matières pour cibler vos centres d’intérêts), c’est par ici : https://www.pcdr-yvoir.info/documents.html

    Comme dit plus haut, les consultations citoyennes ont déjà bien avancé. Après celle de Houx ce jeudi, une pause sera observée durant les vacances d’automne et les consultations reprendront pour Mont, Purnode, Spontin et Yvoir tous les jeudis soir du mois de novembre.

    Le conseil s’est ensuite penché sur le projet d’extension de la carrière de Leffe au travers de sa demande de révision de plan de secteur. Il ne s’agissait pour Yvoir que de rendre un avis. Comme vous l’avez peut-être lu dans la presse locale, la carrière souhaite étendre sa zone d’extraction pour assurer son exploitation pour les prochaines décennies.
    Néanmoins, la question du charroi carrier issu de cette exploitation est prégnante, particulièrement pour les habitants de Spontin ! L’extension de la zone d’extraction est ainsi conditionnée à un plan « mobilité » afin d’atténuer la problématique du passage incessant de camions lourdement chargés. Le plan proposé par l’exploitant consiste en une bande transporteuse permettant de rallier la Meuse et, de là, d’assurer via un quai de chargement le transport fluvial des produits carriers.

    L’avis rendu par le conseil est « réservé ». Si cette solution semble de prime abord idéale, plusieurs considérations motivent cet avis :

    • le tracé de cette bande transporteuse traverse des terres agricoles dont l’urbanisation n’est pas idéale ;
    • il traverse également des zones naturelles classées, ce qui annonce un parcours administratif long et complexe – sans garantir de compensations effectives d’un point de vue naturel/biologique ;
    • le coût (et donc la réalisation concrète) de l’installation d’une bande transporteuse permettant d’accueillir les volumes envisagés a soulevé quelques interrogations au sein du conseil ;
    • enfin et surtout, cette bande devrait pouvoir convoyer jusqu’à 1.5 millions de tonnes de produits carriers alors que le projet d’extension envisage d’augmentation la production annuelle (de 800.000 tonnes à 2.000.000) : ce projet laisserait donc 500.000 tonnes à convoyer par camion, ce qui ne représenterait donc à terme qu’une diminution de l’ordre de 30% du charroi.

    Un dossier qui sera suivi de près et dans lequel la commune profitera de toutes les opportunités qui lui seront offertes pour exprimer son point de vue et défendre les intérêts de ses habitant.e.s.

    Un dossier qui sera suivi de près et dans lequel la commune profitera de toutes les opportunités qui lui seront offertes pour exprimer son point de vue et défendre les intérêts de ses habitant.e.s.

    Enfin côté projets/investissements, le conseil a approuvé les cahiers de charges pour la désignation de deux auteurs de projets.
    L’un concerne le porche de la vieille ferme de Godinne (stabilisation et rénovation du porche) pour un montant estimé à 44.000€ – l’étude et les travaux étant subsidiés (60% de la région et 4% de la province).

    L’autre porte sur le « maillage vert et bleu » dont nous vous parlions dans le précédent compte-rendu :
    «  (…) l’appel à projet « maillage vert et bleu en milieu rural » visant à la mise en place d’espaces verts et de points d’eau – ces fonds permettront avant tout la réhabilitation du terrain de foot d’Yvoir ».

    Concrètement, pour rentrer un dossier respectant les prescrits de l’appel à projet, un peu plus d’une dizaine de sites ont été identifiés dans le centre historique du village d’Yvoir comme dignes d’être valorisés/rendus plus agréables (le cimetière, le parc, la poste, l’avenue de Fidevoye, etc.). Depuis les premières discussions au conseil à ce sujet, le Collège a régulièrement (ré)affirmé son intention de ne pas dépasser le montant permettant de profiter de l’ensemble des subsides (450.000€ dont 90.000 à charge communale) et, donc, de se limiter dans les réalisations concrètes.
    Plus précisément (comme écris dans le précédent compte-rendu), le site qui retient le plus l’attention est celui de l’ancien terrain de foot d’Yvoir dont il n’est plus à démontrer que quelque chose mérite d’être et doit être fait.

    La commune ayant été lauréate de cet appel, l’étape suivante, afin de se conformer aux prescrits du pouvoir subsidiant, était de désigner un auteur de projet. L’appel est plus que clair sur la démarche à suivre dont les étapes suivantes sont intéressantes à partager :

    • l’auteur de projet va tout d’abord sur pencher sur chacune des pistes envisagées et en faire l’étude ;
    • une rencontre et consultation des riverains sera effectuée pour chaque piste afin de récolter leurs avis, positifs ou non évidemment ;
    • sur base de ces éléments une sélection sera effectuée et certains projets seront réalisés -d’autres pas.

    Malgré ces explications répétées lors des diverses séances, l’opposition s’est une fois encore arc-boutée sur ce dossier en déplorant l’absence de vision nette sur le(s) projet(s) qui seront réalisés et la liste trop longue de pistes à l’heure de désigner un auteur de projet. Nous comprenons que ce fonctionnement bouscule les habitudes et qu’il est effectivement impossible de dire à ce stade quel(s) projet(s) verra le jour. Néanmoins, la majorité yvoirienne n’édicte pas plus les règles de mise en œuvre des appels régionaux aujourd’hui que par le passé.

    Par ailleurs, il nous semble tout à fait positif que les citoyen.ne.s aient leur mot à dire, ne soient pas seulement « informé.e.s » mais prennent pleinement part au choix à poser (particulièrement s’agissant de leur espace de vie).
    Enfin, pour le groupe La Relève, Yvoir centre mérite pleinement de consacrer du débat collectif, des moyens (budgétairement maitrisés) et du temps pour améliorer le cadre de vie là où cela sera jugé le plus pertinent.

    Nous regrettons donc que le groupe EPY ait voté « contre » la poursuite de ce projet.

    Du côté des points plus « administratifs »/de suivi on peut citer :

    • l’adhésion de la commune à « l’Accord Fiscalité », une mesure permettant de commencer le processus de lutte contre les logements inoccupés (particulièrement les chancres) – souhaité par tous les groupes du conseil. Concrètement, il s’agit d’une convention avec ORES et la SWDE afin de permettre à ces organismes d’alerter la commune lorsque des consommations minimales d’eau et d’électricité ne sont pas atteintes. Un premier pas donc dans un processus qui s’annonce long et sans doute difficile avant de porter des fruits.
    • La vente d’un terrain communal à bâtir rue Haie Collaux à Spontin pour un montant de 120.000€ (fixé par le Comité d’Acquisition de Namur – « notaire » public).
    • L’approbation d’un règlement de police complémentaire (de circulation) concernant la rue St-Roch à Godinne régulant la circulation entre la rue de mont, le nouveau lotissement et l’ancien cul-de-sac (cfr. plan en fin d’article).
    • L’approbation du cahier de charges de désignation d’un auteur de projet pour « l’entretien des voiries 2024 ».

    Ordre du jour complet du conseil :
    https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordre-du-jour-du-conseil-communal

    Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 06 novembre à 20h00 à la salle des fêtes du Maka.

    Alexandre Visée – conseiller communal

    Compte-rendu des conseils communaux

    Le conseil fait sa rentrée


    Le 28 août 2023, le conseil communal faisait sa rentrée après les traditionnels mois de « pause estivale ». Sur la table du conseil passaient notamment deux M.B. – modifications budgétaires – (pour la commune et pour le CPAS), le marché et le cahier de charge de la nouvelle école de Dorinne-Spontin, plusieurs dossiers d’égouttage et de prévention « inondations » ainsi que la mise à disposition d’un module pour la Jeunesse de Spontin.

    Le conseil s’est ouvert comme d’habitude avec les divers points d’information :

    • la reconnaissance de la sécheresse de 2022 comme « calamité agricole » par le gouvernement wallon, permettant au processus d’indemnisation de se mettre en route ;
    • l’équipement des bureaux de dépouillement en matériel informatique sécurisé (matériel physique ET programme ad-hoc) pour les élections communales d’octobre 2024 – le collège attendant la décision des autres niveaux de pouvoirs concernés pour les élections du mois de mai ;
    • l’octroi d’un subside de 360.000€ suite à l’appel à projet « maillage vert et bleu en milieu rural » visant à la mise en place d’espaces verts et de points d’eau – ces fonds permettront avant tout la réhabilitation du terrain de foot d’Yvoir ;
    • la région wallonne a considéré recevable le dossier « bis » du hall sportif à Godinne (ré)introduit le 22 juin (plus d’informations ci-après) ;
    • l’octroi d’une subvention de 194.000€ visant à la mise en place d’une « politique locale énergie-climat » (POLLEC) – ces fonds étant utilisés pour financer durant 3 ans 50% des salaires du conseiller en énergie et du conseiller en environnement de la commune qui agissent déjà aujourd’hui dans le cadre de la politique locale énergie-climat.

    Focus sur quelques points d’importance du conseil

    Retour tout d’abord sur la deuxième modification budgétaire de l’année 2023.

    Plusieurs bonnes nouvelles financières ont été intégrées au budget ordinaire :

    • toujours aucune indexation des salaires en 2023 contre 3 initialement prévues sur base des dernières données du Bureau du Plan publiées cette semaine (une indexation aurait cependant lieu en novembre, a priori d’un impact limité sur les chiffres de 2023) ;
    • une hausse des charges (électricité, mazout, gaz, etc.) moindre que prévue – bien que toujours en hausse par rapport à l’année 2022 à ce stade ;
    • des dividendes « électricité » liés aux intercommunales dont Yvoir fait partie en hausse ;
    • une réduction des coûts de traitement des immondices se traduisant par une note de crédit du BEP à la commune ;
    • etc.

    Quelques adaptations financièrement négatives :

    • le recrutement d’un technicien en informatique et d’un responsable pour le service « finances » ;
    • une diminution de 72.000€ provenant du « fonds des communes » (phénomène enregistré dans la quasi-totalité des communes wallonnes) ;
    • une baisse d’autres moyens régionaux (« complément régional actions prioritaires avenir wallon ») de -36.000€ après une augmentation de 70.000€ d’autres moyens qui avait été ajoutée en M.B. 1-2023 ;
    • etc.

    Au global, cette M.B. 2 donne de meilleurs résultats que ceux espérés jusqu’ici : le boni à l’exercice propre est en augmentation (520.000€ attendus) et les exercices antérieurs intégrés génèrent également un surplus. Néanmoins, il reste important de garder à l’esprit qu’il s’agit toujours ici de prévisions et non de comptes. 430.000€ devraient être prélevés sur les boni attendus afin de financer les projets « extraordinaires » ce qui donnerait alors un boni global de 265.000€.

    Côté « réserves », il faut noter la création de trois nouveaux fonds de réserve « extraordinaires » liés aux subsides et moyens reçus pour la prévention inondation, le « maillage vert et bleu » ainsi que pour le PIMACI (Plan d’Investissement Mobilité Active Communal et Intermodalité).
    Plus de détails et, surtout, les chiffres arrêtés, complets et vérifiables par vos soins une fois les comptes 2023 connus (nous mettrons à jour notre travail de présentation évolutive des finances communales).

    N.B. : les chiffres donnés dans ce compte-rendu ont été arrondis au millier dans un souci de lisibilité.

    Concernant l’extraordinaire, plusieurs projets avancent ou se réalisent et demandent donc des augmentations comme pour la finalisation et le mobilier de la salle de Purnode ou encore de la maison citoyenne d’Yvoir (ancienne poste). Plusieurs dossiers d’égouttage sont intégrés ou voient leur budget augmenter (voir plus bas).

    Mais ce qui est le plus interpellant dans cette seconde modification budgétaire, c’est la dégradation progressive du patrimoine communal.

    De plus en plus bâtiments publics ou d’éléments de patrimoine relativement anciens, en fonction des situations, rencontrent des problèmes structurels nécessitant des interventions importantes et urgentes. A titre d’exemple, on peut citer :

    • le porche de la vieille ferme de Godinne ;
    • la salle « les Carioteux » à Spontin où les travaux d’entretien prévus ont mis en évidence des problèmes de charpente pour une partie du bâtiment ;
    • la salle « la Victorieuse » à Evrehailles dont un mur entier « penche » sans doute sous le poids des réparations successives de la toiture (en attente du résultat final de l’étude de stabilité commandée et réalisée) ;
    • l’arche qui surplombe les marches descendant du monument aux morts au halage de Godinne (passage actuellement fermé) ;
    • l’un des murs de l’école de Godinne qui a laissé récemment apparaitre un problème de stabilité ;
    • un problème de stabilité a également été détecté à l’école de Mont.
    • le mur de l’ancien cimetière de Purnode présente également des problèmes de stabilité.

    Ces dossiers, en plus de devoir être traités de façon prioritaire, nous poussent à revoir nos projections. Il semble probable que cette liste s’allongera dans le futur et ceci doit être intégré comme un élément majeur de la politique communale des prochaines années. Il est essentiel d’entretenir davantage le bâti existant afin de lui permettre de remplir ses missions de façon la plus pérenne possible. Résoudre les problèmes avec de « petites rustines » ne peut pas être une solution à long terme et nous voilà d’ores-et-déjà en devoir de trouver de « grandes solutions ».
    Une pratique politique malheureusement trop courante que nous ne souhaitons pas perpétuer. « Gouverner, c’est prévoir ».

    Dans la foulée des discussions budgétaires, le Conseil s’est penché sur le point « extraordinaire » de l’ordre du jour : le marché et le cahier de charges pour la construction de la nouvelle école de Dorinne-Spontin.

    Nous vous parlions déjà de ce projet dans le compte-rendu du 21 mai 2021 :

    « Le dernier dossier majeur de ce conseil portait sur la création d’une nouvelle école pour les villages de Dorinne et Spontin. Les deux implantations datant du 19e siècle n’offrent plus d’infrastructure suffisante et de qualité aux enfants et aux membres des équipes éducatives (manque d’espace à Dorinne, locaux vétustes, incendie localisé en 2020 à Spontin, etc.).
    Profitant de budgets exceptionnels européens qui devraient faire l’objet d’un appel à projets imminent, le conseil devait se prononcer sur le cahier de charge de désignation d’un auteur de projet ; projet actuellement envisagé sur le site de la ZACC de la Haie Collaux à Spontin.
     »

    Depuis lors, l’auteur de projet a été désigné et les différentes étapes intermédiaires ont suivi leur cours (avant-projet, présentation et enquête publique, réalisation du cahier de charges, etc.). Nous avons entendu et compris que la disparition de l’école historique soulève des critiques et des craintes légitimes quant au futur de la « vie du village ». Néanmoins, nous sommes convaincus que l’avenir de notre société est celui de nos enfants et que ceux-ci méritent, au même titre que leurs enseignants, des conditions d’apprentissage/de travail de qualité. Des conditions qui ne sont plus garanties, du moins durablement, dans ces deux implantations (absence de réfectoire, de salle de gym, de salle de réunion, …).

    Envisager deux projets distincts sur chaque implantation aurait été une gageure en termes de coûts d’investissement comme de fonctionnement, sans parler des délais de réalisation que tout le monde déplore (hors appel à projets européens exceptionnels).

    Ce projet intègre :

    • des classes et espaces communs d’apprentissage suffisants et polyvalents ;
    • un bâtiment annexe comportant la cuisine, le réfectoire et la salle de sport – accessible à d’autres activités hors période scolaire ;
    • des exigences énergétiques modernes ;
    • des abords extérieurs de qualité.

    Un espace de vie et d’évolution positif où les élèves passent le plus clair de leur temps éveillé … de fin août à début juillet !

    Le conseil s’est donc prononcé positivement (on notera l’abstention de C. Paquet et de l’opposition), le marché étant estimé au global à 4.952.000€ TVAC (hors frais d’étude, +-10%). Quelques éléments importants à garder à l’esprit autour de ce montant pour le moins conséquent :

    • pour des raisons de contraintes européennes, ce marché n’intègre pas encore la réalisation des deux parkings qui feront l’objet d’un marché séparé à lancer courant du 1er semestre 2024 ;
    • la commune bénéficie de 3.000.000€ de subsides provenant des fonds européens pour ce projet ;
    • les montants non-couverts (frais d’étude inclus) par le subside pourront être financés par un emprunt à 0% sur 30 ans ;
    • les frais de fonctionnement vont drastiquement baisser (grâce à l’isolation du bâtiment, au système de chauffage et à l’installation de panneaux photovoltaïque) au regard de ceux générés par les deux implantations actuelles.

    Le conseil communal a également approuvé deux conventions avec l’INASEP afin de créer trois dispositifs de « prévention inondations » à Purnode : deux bassins d’orage et une zone d’immersion aux abords de la route du Pretery. Ces travaux seront intégralement financés par les fonds reçus suite aux événements de juillet 2021. Si on connait bien les « bassins d’orage » (structures artificielles bétonnées), qu’est-ce qu’une « zone d’immersion » ? Il s’agit d’un espace naturel légèrement aménagé, dans ce cas de figure il s’agira de la création d’une « digue » en fin de pente permettant le stockage de l’eau et son écoulement dans la durée.

    Pour en savoir plus sur les zones d’immersion et leur rôle dans la prévention contre les inondations, cliquez ici pour accéder à un article de l’UVCW.

    Côté « égouttage » :

    • une convention avec l’INASEP a été approuvée pour la rue Chestrée à Dorinne. (travaux financés à quasi 100% par la SPGE) ;
    • des travaux d’égouttage rue de la Verte Voie et du Pachy à Godinne ont été revus à la hausse dans le cadre de la MB2 ;
    • le budget de l’égouttage de la rue Pont de Bayenne et de la rue de Solonne à Purnode est également relevé (travaux financés à quasi 100% par la SPGE).

    La mise à disposition d’un module inutilisé sur le site de l’école pour la Jeunesse de Spontin a également été approuvée à l’unanimité.
    Il y a près de deux ans maintenant que les représentants de cette association de fait dynamique et essentielle dans l’organisation des festivités locales (Grand Feu, Z’Apéros Spontinois, kermesse, etc.) ont interpellé la commune pour trouver un espace de rencontre les week-ends. Ces moments de convivialité et réunions de préparation se tenaient jusqu’ici dans le garage/la maison de l’un d’entre eux.
    La recherche de solutions avec les différents gestionnaires de salles du village n’avait pas abouti : salles déjà occupées, conflit de calendrier, adaptation complexe des espaces en fonction des activités qui s’y tiennent, etc.
    Nous nous réjouissons donc de cette solution qui émerge (enfin). Une convention d’occupation temporaire a été mise en place visant à les accueillir hors temps scolaire dans un des modules qui surplombent la cour de l’école. A l’issue d’une première période d’essai, un temps d’évaluation est prévu avec les jeunes, les voisins directs et l’équipe éducative de l’école afin, espère-t-on, de pérenniser cette mise à disposition !

    Un subside sportif ponctuel de 500€ a été ratifié par le conseil. Il s’agit d’un soutien apporté à une jeune sportive de l’entité sélectionnée pour participer aux championnats du monde d’escalade fin août à Séoul. Elle a par ailleurs accepté de passer dans les classes pour promouvoir le sport auprès des jeunes, et en particulier l’escalade.

    Le point concernant la mise à disposition de biens communaux au CPAS (gestion des logements communaux, bureaux administratifs du CPAS) vise à la mise en ordre des divers baux emphytéotiques et aux conditions générales de mise à disposition (loyer gratuit, gros entretien à charge de la commune, etc.).

    Retour sur quelques points administratifs/de gestion courante :

    • Adhésion à une centrale d’achats du BEP en matière de cyber-sécurité (en complément de la centrale d’Imio a laquelle nous avions déjà adhéré) – les exemples de cyber-attaques sur les collectivités et entreprises se multipliant.
    • Le conseil a approuvé les montants revus à la hausse de la vente de bois 2023 : la vente de bois marchand est prévue pour le 28 septembre et celle de bois de chauffage le lendemain
    • On notera la démission de M. Laurentino Veloso Couto de sa fonction de conseiller de l’action sociale (déménagement) que nous remercions ici pour le temps et l’énergie investis au service de la collectivité. C’est M. Serge De Banterlé qui a été proposé par le groupe LB et désigné pour le remplacer dans cette fonction.

    Pour conclure, le conseil a adopté le nouveau règlement de travail des écoles communales de l’entité d’Yvoir. Pour la construction de celui-ci, le choix a été fait de partir du modèle suggéré par la F.W.B. et de le relire en concertation avec les représentants syndicaux des enseignants au sein de la COPALOC (commission partitaire locale).

    L’occasion surtout, après ces deux premières semaines d’école, de souhaiter une excellente année scolaire à l’ensemble des élèves et des équipes des nombreuses écoles du territoire !

    Ordre du jour complet du conseil :
    https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordre-du-jour-du-conseil-communal

    Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 25 septembre à 20h00 à la salle des fêtes du Maka.

    Alexandre Visée – conseiller communal

    Compte-rendu des conseils communaux

    Complexe sportif de Godinne, maison rurale de Mont & mobilité

    L’ordre du jour du conseil communal de fin avril était important à bien des égards. C’est évidemment le complexe sportif de Godinne qui centralisa la plupart des débats lors de cette séance.
    Tout d’abord, l’annonce du refus du permis d’urbanisme avait suscité une interpellation citoyenne au collège en ouverture de séance et l’ordre du jour classique des conseils communaux a été « adapté » pour permettre de poursuivre avec les questions de l’opposition. Le conseil devait également se prononcer sur une demande de subvention pour réagir aussi vite que possible après l’arrêt du projet.
    Rien qu’à ce sujet, il nous semblait important de reprendre les comptes-rendus de conseils communaux en commençant par un focus sur ce dossier.

    Deux autres projets d’investissement communaux étaient également à l’ordre du jour : un marché de travaux de construction pour la maison rurale de Mont et un autre pour la rénovation de l’ancien bâtiment de la poste à Yvoir.

    Plusieurs mesures de mobilité issues notamment du tour des villages réalisé par le collège en 2021 et mises en place en phase de test jusqu’ici ont abouti avec l’adoption de plusieurs règlements complémentaires de police.

    Le conseil a également validé 4 projets participatifs suite à l’appel à projets citoyens lancé dans le cadre du Plan Communal de Développement Rural, pour un montant total de 20.900€ (dont 10.000€ de subsides PCDR).

    Les comptes 2022 et la traditionnelle 1ere modification budgétaire qui les accompagne étaient également à l’ordre du jour. Vous ne retrouverez, dans cet article, que quelques chiffres-clefs.
    Nous avons préféré l’épurer de la partie « financière » en intégrant les comptes 2022 au précédent article publié (finances communales, d’où vient-on, où va-t-on ?) reprenant les données et graphiques évolutifs depuis 2015. Pour davantage d’informations et une vision plus globale des comptes, suivez ce lien.

    Enfin, plusieurs points de gestion administrative et de suivi complétaient l’OJ (lien vers l’ordre du jour complet en fin d’article).

    Complexe sportif de Godinne

    Commençons par un retour « chronologique » sur le déroulé des événements jusqu’au conseil communal.
    C’est à la fin du mois de mars que le collège communal s’est vu notifier le refus du fonctionnaire délégué de la région wallonne concernant le permis d’urbanisme du complexe. Dans sa réponse, celui-ci souligne la qualité du projet mais motive son refus en pointant l’implantation du bâtiment vers « l’avant » (côté parking) et le manque d’ensoleillement ainsi provoqué sur la parcelle voisine.
    Si le refus en lui-même fut une désagréable surprise pour tous les acteurs concernés, politiques ou non, le fonctionnaire délégué ajoute dans sa réponse qu’il est indispensable de modifier le projet et de placer le bâtiment en retrait de la voirie.

    Ce dernier élément est problématique d’abord dans l’esprit même du projet dont l’objectif initial était de préserver les terrains extérieurs actuels en construisant le bâtiment « côté parking » et ensuite pour une question financière. Ce projet ayant déjà enregistré des augmentations significatives, un prolongement de la phase d’étude et la réalisation de nouveaux terrains extérieurs côté voirie viendraient encore gonfler le budget total déjà très important.

    Plusieurs contacts ont été rapidement pris par le bourgmestre et l’échevin des sports afin d’éclaircir les options à la disposition de la commune suite à ce refus. A leur initiative, ils ont été informé qu’il leur restait un délais de 6 mois (expirant en octobre 2023) pour modifier le projet et réintroduire une demande de permis si nous voulions le voir subsidié.

    Tout en déplorant la situation au regard de la qualité du projet, de son élaboration en étroite collaboration avec Infrasports et des nombreux contacts pris avec la région wallonne depuis le début de la phase d’étude, le collège a donc décidé d’arrêter le projet du complexe tout en envisageant une réaction en trois temps (à court, moyen et long terme).

    Les responsables des clubs concernés ont été les premiers informés et rencontrés, sur place (par MM. Evrard et Collet). Durant à cette rencontre, un état des lieux des besoins urgents de chaque club a été dressé pour pallier rapidement à l’arrêt du projet (l’idée étant de profiter de la promesse de subsides actuelle pour réaliser des travaux dans les délais). Il est apparu que les travaux prioritaires pour le Tennis Club de Godinne (T.C.G.) sont la réfection à neuf des terrains extérieurs (au moins 3), leur équipement (éclairage, clôtures, filets, etc.) ainsi que les abords extérieurs.
    Pour le Rugby Haute Meuse, il s’agit de la mise aux normes électriques de la buvette, du remplacement de ses éclairages et de ceux du terrain en LED.
    C’est cette rencontre qui a suscité l’ajout d’un point en urgence à l’ordre du jour : l’approbation d’un document reprenant cette liste de travaux jointe à une demande de subvention à Infrasports.

    Dans une optique moyen terme, le collège devrait lancer les démarches permettant d’acquérir un surplus de terrain à l’arrière du site afin de pouvoir reculer le bâtiment du complexe sans détruire les terrains extérieurs ni réduire la plaine de jeux. L’élaboration d’un second dossier de demande de subsides (un délais de 6 ans entre deux demandes sur le même site devant être respecté) ainsi que les premières phases d’étude du prochain projet pourrait être lancé d’ici 4 ans pour voir, à terme, le complexe émerger.

    Le conseil de fin avril s’est « presque » ouvert par l’interpellation citoyenne d’un membre actif du T.C.G. Il aura d’abord fallut entendre/attendre que le groupe EPY remette en question le caractère « urgent » du point ajouté à l’ordre du jour, ce qu’ils n’ont pas approuvé.
    L’interpellation du T.C.G. portait sur les éléments suivants :

    • présentation du club et des difficultés et conséquences, y compris financières, auxquelles il fait face avec dynamisme depuis de nombreuses années en l’absence de terrains couverts et au regard du vieillissement des infrastructures extérieures ;
    • retour sur les débuts de ce projet (en 2020) où le TCG avait rapidement notifié le peu d’importance accordée au maintien des terrains extérieurs (qui devraient être rénovés à peine le projet aurait-il été terminé) ainsi que la possibilité d’étendre la propriété communale vers l’arrière des terrains pour y construire le complexe ;
    • retour sur les réunions suivantes où le budget n’a cessé d’être revu à la hausse.

    Enfin, elle se terminait par trois questions :

    • Si le permis n’avait pas été refusé, la Commune aurait-elle mené ce projet à son terme au regard des dernières estimations budgétaires ?
    • Pourquoi ne pas vouloir lancer un projet couvert alternatif directement ?
    • La commune va-t-elle assurer l’entretien des abords et allées extérieurs comme la convention l’y engage ?

    Pour télécharger l’interpellation intégrale, cliquez ici.

    Les réponses apportées par le collège se retrouvent, en substance, dans le résumé chronologique présenté ci-avant. Il convient d’ajouter en réponse à la première question que la volonté du collège était bien de mener ce projet jusqu’à son terme si le permis avait été accepté, particulièrement au regard du temps et de l’énergie investis tout au long du processus depuis la relance d’un nouveau projet en 2019.

    Si vous souhaitez introduire une interpellation citoyenne au collège en séance, vous trouverez les articles du ROI du conseil qui s’y rapportent en cliquant sur ce lien.

    Les échanges autour du complexe se sont poursuivis avec l’interpellation du groupe EPY, se faisant l’échos des questions du TCG. Quelques lignes sur les éléments apportés au débat par l’opposition lors du conseil :

    • Le préambule de leur intervention et la principale raison de leur mécontentement était une apparente « absence de réaction » de la part du collège de fin février à fin mars. Ceci se fondant sur une erreur de lecture des documents mis à leur disposition et donc de calendrier, relevée en séance.
    • Comme dit plus haut, ils n’ont pas souhaité approuver le caractère « urgent » de la nouvelle demande de subvention mise à l’ordre du jour.
      => Qu’ils ne soient pas d’accord sur le contenu est parfaitement audible, mais qu’ils ne reconnaissent pas le caractère « urgent » d’une réaction nous semble étonnant.
    • Sur le fond de ce point, ils déplorent le côté « lapidaire » de la description du projet dans la note d’intention et s’inquiètent de l’absence de budget chiffré – ils se sont donc abstenus.
      => Ne s’agissant à ce stade que d’une simple note d’intention, il n’y a encore aucun travail d’étude réalisé.
    • Tout en déclarant de pas vouloir se prêter à la comparaison, ils présentent le précédent projet urbanistique comme un exemple à suivre et remettent en question la volonté de la majorité de voir aboutir ce projet, nonobstant les réponses du collège.
      => Rappelons simplement ici que l’ancien échevin des sports (EPY) a lui-même déjà regretté le peu de qualité du travail du bureau d’étude désigné sur ce premier dossier et déploré que ce dernier lui ait été imposé par Infrasports, in ilo tempore. Malgré ces constats, la précédente majorité avait souhaité passer ce dossier au conseil communal quelques mois seulement avant les élections (5 ans et demi, donc, après l’installation du collège).
    • Ils déplorent eux aussi l’arrêt du projet.

    Suite au conseil, le Tennis Club est revenu vers le collège et, depuis lors, les contacts et démarches se multiplient afin de trouver la meilleure solution possible dans les délais les plus brefs. Vous pouvez retrouver via leur page Facebook l’ensemble de leur réaction (cliquez ici).

    Maison rurale de Mont

    Le conseil communal a approuvé le cahier de charges des travaux de construction de la maison rurale de Mont, rue sous le bois, pour un montant de 2.631.220€.

    Ceci marque la volonté de la majorité d’avancer et de voir aboutir ce projet.
    Néanmoins, une ombre subsiste au tableau. Un recours au conseil d’état est actuellement en cours sur ce dossier. La commune s’est vu notifier que le rapport de l’auditrice (personne chargée de produire un avis sur base duquel le conseil d’état rend sa décision) était négatif pour la commune. L’enjeu est de taille car une décision négative du conseil d’état casserait probablement le permis obtenu.
    Cette situation entraînerait sans doute, en cascade, une remise en question des subsides attendus pour ce projet. Sans subsides, les fonds communaux ne pourraient assumer seuls l’entièreté de la charge financière de ce projet. En cascade à nouveau, ceci risque purement et simplement de remettre en question la faisabilité du projet.

    S’agissant d’un recours entre un particulier et le gouvernement wallon (qui a délivré le permis), la commune n’a pas d’office voix au chapitre. Le collège a néanmoins décidé de se porter partie intervenante volontaire au Conseil d’état pour malgré tout défendre directement le projet et tout tenter pour le faire aboutir.

    Rénovation de l’ancien bâtiment de la poste d’Yvoir

    Nous vous présentions déjà ce projet dans cet article :
    https://larelevedyvoir.com/2020/12/02/commune-cpas-au-programme-de-2021/

    Il s’agit toujours de réaménager le rez-de-chaussée pour y accueillir des fonctions de bureaux, des locaux d’animation, une nouvelle salle du conseil équipée de tout le matériel de rediffusion en direct des séances, tout en y maintenant le bureau de poste, le magasin social et solidaire ou encore les colis du cœur.

    Le marché de travaux (3 lots) était déjà passé sur la table du conseil et avait été attribué. Malheureusement, la société qui avait été désignée pour le lot 3 (HVAC) a notifié au collège, durant le mois d’avril, sa volonté de résilier le marché.

    Le conseil a donc du relancer un marché pour réattribuer le marché de ce lot 3 à une autre société tout en revoyant le budget à la hausse.
    Nous espérons que l’attribution pourra se faire dans la nouvelle enveloppe budgétaire pour voir aboutir les travaux au plus vite.

    Projets participatifs PCDR

    Comme dit précédemment, 4 projets ont donc été retenus par le conseil :

    • le remplacement de la table de pique-nique située sur la servitude de passage du domaine d’Ahinvaux et l’installation d’un abri ;
    • la mise en valeur et l’entretien des abords de la Chapelle St-Roch à Godinne ;
    • l’installation d’une station de lavage/gonflage pour VTT à la salle « la Victorieuse » à Bail ;
    • l’installation d’une petite halle couverte à Bauche et l’aménagement des abords.

    A noter : le projet de station VTT à Evrehailles est en partie financé par le Syndicat d’Initiative d’Yvoir et l’asbl « Cycle-Bail ». Au final, la Commune et la Région wallonne (via le Développement Rural – PCDR) apporteront chacune 10.000€ pour financer ces projets.

    Un cinquième projet a été rentré, centré sur des travaux de rénovation du bâtiment « le Kayak » à Godinne. Si le dynamisme des porteurs du projet dans ce local ces dernières années est souligné par tous, une des conditions d’attribution de subsides PCDR à un projet est la « pérennisation » de celui-ci. Or, à ce jour, il y a consensus au sein du conseil pour mettre en vente ce bâtiment une fois le projet de la maison rurale de Godinne terminé.

    Comptes 2022

    Les comptes en quelques chiffres-clefs :

    • A l’exercice ordinaire, les comptes arrêtent un boni global de 285.912 € et un boni à l’exercice propre de 323.378 €.
    • Point de vue « projets », les investissements engagés en 2022 se sont élevées à 4.780.256 €.
    • Au global (exercices antérieurs + exercice propre) on constate une augmentation importante (effet de l’inflation), tant des dépenses (+15,7%) que des recettes (+9,4%).
      A l’exercice propre, les recettes ont toutefois augmenté plus rapidement (+14,9%) que les dépenses (+12,4%).
    • Les fonds de réserves communaux (provisions inclues) cumulés s’élèvent à +- 3.460.000 €.

    Pour rappel, plus de détail et une vision évolutive des postes généraux et des postes de dépenses principaux, depuis 2015, dans l’article ci-dessous (ou voir lien en début d’article).

    Ordre du jour complet du conseil :
    https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordre-du-jour-du-conseil-communal

    Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 22 mai à 20h00 à la salle des fêtes du Maka.

    Alexandre Visée – conseiller communal

    Uncategorized

    Finances communales : d’où vient-on, où va-t-on ?

    Mise à jour de l’article (09/05/23) :
    Lors du dernier conseil , les comptes communaux de l’année 2022 ont été arrêtés à l’unanimité. Dans le même souci de transparence qui avait suscité l’écriture de cet article, il nous semble plus intéressant d’intégrer les chiffres 2022 aux tableaux et graphiques présentés ci-dessous en ajoutant quelques observations visuellement identifiables plutôt que de délivrer les quelques chiffres majeurs dans le compte-rendu du conseil communal.
    En dehors des titres, lignes de tableaux et graphiques adaptés, vous trouverez désormais également la synthèse analytique 2022 téléchargeable en fin d’article.
    Tous les commentaires ajoutés concernant les comptes 2022 lors de cette mise à jour se présentent comme cette introduction. Ceci permet donc de re-parcourir l’article initial ou au contraire de ne se centrer que sur les comptes de (2015 à) 2022.

    Dans le dernier numéro du bulletin communal (qui devrait, à l’heure de mettre cet article en ligne, être distribué ou en cours de distribution), rubrique « Paroles aux élus », vous avez pu découvrir le texte suivant :

    Retour sur nos finances communes

    Voici quelques semaines que plusieurs citoyen.ne.s nous interpellent sur l’état des finances communales. Il n’y aurait « plus de sous » dans les caisses ? Petit retour sur ce sujet central. Lors du dernier conseil, les élu.e.s ont approuvé le budget 2023. Depuis toujours, celui-ci est discuté préalablement en collège et en commission. Depuis 2018 néanmoins, les choses ont quelque peu changé. Notre groupe ne se contente plus d’une réflexion « au présent » mais procède à des projections sur plusieurs années : comment les finances encaisseront-elles les nouveaux taux d’emprunts ? S’attend-t-on à ce que les moyens attribués aux communes augmentent ? Etc.
    C’est sur base de ce travail que nous avons alerté les autres groupes politiques. Si nous menons tous les projets envisagés, nous risquons fort de nous ôter toute liberté d’action future. Mais qu’en est-il à ce jour (les derniers chiffres arrêtés sont ceux de 2021) ? A la clôture du compte 2021, les fonds propres disponibles restaient proches de 3,5 millions d’euros tandis que les dépenses de fonctionnement ont diminué en 2019 et en 2020. Nous ne souhaitons cependant pas tomber dans le piège des réponses trop courtes aux questions complexes ni nous dédire en prétendant que « tout va très bien »…Nous avons décroché pas mal d’appels à projets subsidiés mais il faut maintenant gérer l’impact futur de la part non subsidiée de tous ces projets.
    En suivant le lien ci-dessous, vous trouverez une présentation évolutive des comptes depuis 2015 (ainsi que nos projections futures et les grands projets sur la table). Reste à se demander pourquoi certain.e.s relaient ces raccourcis. Ne savent-ils pas ou ne veulent-ils pas faire la différence entre « ce qui est » et ce qui « risque d’advenir si nous n’agissons pas » ? Il est vrai que la transparence financière, le débat collectif et la réflexion long-terme sont dans l’ADN de notre groupe, peut-être moins chez d’autres.

    Chose promise, chose due, il était temps de se retrousser les mitaines (en cette période de refroidissement hivernal) pour « débunker » les raccourcis/confusions que certains relayent et qui se répètent immanquablement.
    OUI, la situation actuelle (année 2022/2023) et future nous préoccupe. OUI, il vaut mieux se préparer au pire plutôt que de s’y confronter quand il est trop tard.
    Mais … NON, la commune n’est pas exsangue.

    Si une simple image vaut mieux qu’un long discours, il est souvent compliqué – voire impossible – de résumer des sujets complexes en un schéma et/ou une publication en 140 caractères. Voici donc un tour d’horizon, graphiques et chiffres à l’appui, des comptes communaux.

    Vous trouverez dans cet article :

    1. une présentation évolutive des données clef pour appréhender les comptes ;
    a) dépenses/recettes et boni globaux
    b) focus sur les postes de dépenses ordinaires
    c) évolution des dépenses d’investissement
    d) état des réserves communales

    2. une présentation des projets majeurs poursuivis ou lancés depuis décembre 2018 ;

    3. quelques projections budgétaires pour les années à venir ;

    4. et pour clore, deux petites précisions méthodologiques.

    Afin de vous permettre de naviguer directement vers les parties qui vous intéressent (le plus), chaque paragraphe ou titre reprend en gras le thème principal abordé.

    1. Evolution des comptes de 2015 à 2022*

    Nous avons choisi de vous présenter quelques données-clés pour appréhender l’évolution des comptes communaux (l’article intègre désormais les chiffres des comptes 2022) :

    – l’évolution des dépenses et recettes ordinaires totales (exercices propres + antérieurs) et l’évolution des boni qui en découlent ;
    – l’évolution des différents postes de dépenses ordinaires ;
    – l’évolution des dépenses d’investissement (« l’extraordinaire ») ;
    – l’évolution des trois fonds de réserve existants.

    a) Dépenses et recettes totales – évolution des boni

    Impossible de rentrer dans une présentation des comptes sans vous partager les données les plus générales : combien la commune engrange-t-elle et dépense-t-elle chaque année pour son fonctionnement ordinaire (hors investissements, donc) ?
    Quel bénéfice (boni) cela permet-il de dégager chaque année (permettant de constituer le bas de laine communal) ?

    Ces données générales ne permettent pas de rentrer dans le détail. On peut toutefois noter que les boni évoluent fortement d’une année à l’autre (2 années « stables » sur 6) et que la tendance générale est à la baisse (les dépenses augmentent donc plus rapidement que les recettes).
    Quels sont les leviers d’action à la disposition d’une commune (l’endettement/des comptes en négatif étant impossible) ? Augmenter les recettes et donc la fiscalité (exercice effectué en début de législature) et réduire nos dépenses tout en assurant notre mission fondamentale : le service (au) public.
    Focus sur les postes de dépenses ci-dessous.

    En 2022, on constate d’abord une augmentation plus forte des dépenses globales (+15.7%) que des recettes (+9.4%). De ce fait, la tendance baissière identifiée ci-dessus se poursuit et se marque donc davantage en intégrant les comptes 2022 dans le graphe.
    La situation reste toutefois assez bonne au regard des éléments suivants :
    ° malgré les conditions économiques, nous continuons à produire un boni sans recourir aux « provisions » constituées précédemment ;
    ° le résultat à l’exercice propre 2022 est d’ailleurs plus important que le résultat global et remonte après une année 2021 très « juste » (voir graphique supplémentaire ci-dessous) ;
    ° la totalité du résultat positif des exercices antérieurs a été prélevé pour approvisionner les « réserves communales » (ce qui explique un résultat global très bas, inférieur au résultat de l’exercice propre).

    b) Evolution des postes de dépenses ordinaires

    Les dépenses de l’exercice ordinaire se ventilent en 4 domaines principaux :
    – les dépenses de personnel ;
    – les dépenses de transferts (financement des structures de sécurité collective : pompiers, CPAS, police, pour la majeure partie) ;
    – les dépenses de dette (remboursement des emprunts) ;
    – les dépenses de fonctionnement (charges, matériel, frais postaux, etc.).

    Focus « personnel »

    On peut observer une augmentation constante de ces dépenses. A moins de licencier les membres de l’administration et/ou de ne pas les remplacer (lors du départ à la retraite), il en va toujours ainsi. Notre choix est de ne pas chercher à réduire ce poste : le service public et le bon fonctionnement communal passe avant tout par ses employés. Au contraire même, nous avons fait le choix, depuis 2018, d’engager du personnel davantage qualifié (en terme de formation de base) à différents postes.

    Ceci explique en partie la « pente » qui s’accélère sur les dernières années (2018 à 2021). Il faut également tenir compte de l’inflation qui impacte les salaires (une tendance avec laquelle nous n’en avons sans doute pas terminé).

    On enregistre effectivement une hausse de 11,5% des dépenses de personnel. Cette hausse s’explique principalement en 2022 par les diverses indexations salariales qui ont été appliquées.

    Focus « transferts »

    S’agissant de financements à des structures partagées avec d’autres communes (pour la zone de secours DINAPHI et la zone de police de la Haute-Meuse) ou de missions transférées du fédéral ou de la commune elle-même (pour le CPAS), il nous est impossible de décider de réduire ces dépenses à notre guise (et, sans doute, tant mieux). Les marges de manœuvre se discutent au sein des conseils qui coordonnent ces organismes et que le conseil communal approuve ensuite.

    A noter, les provinces se sont investies de plus en plus massivement dans le financement des zones de secours, ce qui permet de contenir l’augmentation de ce poste de dépenses. Toutefois, puisqu’elles ne cultivent pas non plus l’argent sous serre, elles ont dû réduire leur soutien à d’autres secteurs qui se reposent davantage désormais sur les communes (effet de « vases communicants »).

    Les dépenses de transferts globales diminuent en 2022. L’intervention provinciale continue d’alléger le poste et la dotation au CPAS a diminué de 100.000€ tandis que celle à la zone de police a augmenté de 50.000€.

    Focus « dette »

    Les dépenses de « dette » portent bien leur nom : il s’agit de la charge de remboursement des emprunts contractés par la commune.

    Petite particularité communale : il est interdit de « rouler sa dette » comme la plupart des autres niveaux de pouvoirs publics le font (états, régions, …). Il n’est d’ailleurs pas possible de contracter d’emprunt pour quoi que ce soit d’autres que des investissements.

    Les communes doivent donc entrer en « dépense » la ventilation de leurs emprunts (capital et intérêts) pour les années concernées.
    Renouveler un emprunt arrivé à terme par un autre de même charge totale et pour une même période n’a donc pas d’impact sur les finances communales. En revanche, lorsqu’une commune historiquement peu endettée comme Yvoir commence à en contracter, l’effet sur les dépenses est immédiat. Nous y reviendrons dans les « projections futures ».

    Si une commune peut choisir de ne pas contracter d’emprunt, elle ne peut évidemment pas réduire ses dépenses liées à ceux déjà en cours. Nous avons fait le choix de profiter de taux d’intérêts historiquement bas pour contracter un pack d’emprunts de 1.017.539 € en décembre 2021.

    Rien de spécifique à relever en 2022, les commentaires précédents restent tout à fait valables. On peut néanmoins ajouter que, malgré le pack d’emprunt cité ci-dessus, la charge de dette n’a presque pas augmenté. D’anciens emprunt arrivés à terme expliquent cet équilibre.

    Focus « fonctionnement »

    Pour les raisons exposées ci-dessus (assurer la qualité des services communaux au public, assumer nos obligations, …) c’est sur ce poste de dépenses que nous avons choisi, dès 2018, de focaliser notre attention et notre action.
    Il s’agissait de rationaliser ce qui pouvait l’être sans impacter la qualité de travail du personnel (recours à des centrales d’achats permettant des prix plus attractifs, mise à jour des outils de travail, etc.). L’effet de cette politique est visible dès 2019. Cette évolution a aussi été en partie « facilitée » par les épisodes COVID que nous avons connus.
    On note qu’en 2021, l’inflation (5,71%*) est venue remettre un coup d’accélérateur à ce poste de dépenses. Il y a fort à parier que les années suivantes ne soient pas plus réjouissantes. Néanmoins, sans ce travail de fond, la situation future serait bien plus difficile à encaisser (il suffit d’imaginer l’évolution de ce graphe si la pente initiale s’était poursuivie).

    * source : https://www.inflation.eu/fr/taux-de-inflation/belgique/inflation-historique/ipc-inflation-belgique.aspx

    Concernant les dépenses de fonctionnement également, peu de choses à rajouter. Nous constatons une augmentation des dépenses de 9,9% en 2022. Cette augmentation d’à peu près 10% se retrouve dans la plupart des postes de dépenses à l’exercice propre mais aussi dans les recettes (propres comme globales).

    c) Evolution des dépenses d’investissement

    Ce graphique permet de constater que les dépenses d’investissement sont restées plus que « maîtrisées » depuis la nouvelle législature. Ceci s’explique très simplement puisque la plupart des projets poursuivis ou lancés depuis décembre 2018 n’ont pas encore aboutit.
    De plus, la crise sanitaire, encore elle, a donné un coup de frein à plusieurs projets importants qui sont en cours de réalisation actuellement.

    Comme expliqué ci-dessus, l’année 2022 enregistre les premiers grands investissements de cette législature. Sur les près de 5 millions d’euros investis, deux millions l’ont été dans les différentes voiries et voies de communications communales (projet ViciGal, rue du Prieuré, etc.) tandis que les dépenses pour les projets de rénovation de la poste d’Yvoir ou du centre sportif de Purnode sont désormais intégrées. Des investissements en informatique ont encore été consentis afin de mettre notre administration au bon niveau en la matière. Les frais d’étude pour le projet d’extension de la maison communale et de l’école de Dorinne-Spontin gonflent également les investissements. Dans le domaine de l’enseignement encore, plusieurs investissements ont également eu lieu dans diverses écoles de l’entité (sanitaires à l’école de Mont, toitures à Yvoir et à Mont, etc.). Enfin, il faut encore noter de grosses réparations à l’église de Spontin (vitraux, pieds droits…).

    d) Evolution des réserves communales

    En comptabilité communale, trois fonds différents composent les « réserves :

    – le FRO « fond de réserve ordinaire » (fond dans lequel basculaient classiquement les boni accumulés et permettant d’alimenter le FRE)
    – le FRE « fond de réserve extraordinaire » (fond servant à financer les projets d’investissement)
    – les provisions (fond dans lequel basculent désormais les boni accumulés, permettant d’équilibrer les comptes ultérieurs si nécessaire et d’alimenter le FRE)

    Comme vous pouvez le constater sur les graphiques ci-dessous, nous avons choisi de transférer le FRO en provisions puisque ce fond permet d’avantage de « fonctionnalités » (en permettant un équilibrage des comptes ordinaires). Le graphique le plus révélateur est sans doute le dernier : celui qui agrège les trois fonds.

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes (les graphiques de surcroît) : à moins d’une bonne dose de mauvaise foi ou de n’avoir même pas jeté un œil à la situation actuellement connue, il est impossible d’affirmer qu’il n’y ait « plus de sous ».
    On peut constater que la chute la plus importante est celle qui va de 2015 à 2018 (précédente législature) alors que depuis 2018, les réserves sont globalement stabilisées.

    Petit point d’attention néanmoins : au fil des exercices (propres et antérieurs) et des boni ainsi générés, certaines sommes s’accumulent sans être directement reversées sur un de ces trois fonds de réserve.
    En tenant compte de ces différents mouvements, on peut affirmer que les réserves de la commune ont baissé de 400.000€ depuis la nouvelle législature et s’élèvent à environ 3.500.000€.

    L’état des réserves communales diminue en 2022 (effet des dépenses d’investissement citées ci-avant) sans s’effondrer pour autant. Les fonds de réserves cumulés indique une augmentation de 420.000 €. Néanmoins, on intégrant les résultats des exercices antérieurs, on constate une diminution des réserves de 250.000 €.

    Mais quels sont les principaux projets que nous devrions financer dans les années à venir ?

    2. Projets d’investissement majeurs

    Vous trouverez ci-dessous une carte reprenant les principaux projets poursuivis/lancés depuis le début de cette législature. Vous n’y trouverez que les constructions ou rénovations importantes de bâtiments. Ce sont les projets les plus coûteux et qui pourraient peser le plus, une fois terminés, sur les finances communales ordinaires (hors montages type « convention de gestion », « régie communale autonome », etc.).

    D’autres investissements sont nécessaires et continuent d’être menés (voiries, égouttage, entretien du patrimoine existant, etc.) mais il est tout à fait impensable de s’en passer : dégradation progressive des biens communaux (donc surcoûts futurs) ou des routes (avec les impacts que cela engendre sur les usagers), etc.

    Nous avons également impulsé plusieurs projets de mobilité via quelques appels régionaux, décrochant ainsi d’importants subsides, qui se répartissent sur l’ensemble de l’entité : Plan d’Investissement Mobilité Active Communal et Intermodalité (PIMACI), Plan d’Investissement WAllonie CYclable (PIWACY) ou encore l’appel « mobilité active » 2019.

    Que ce soit en terme de voiries, mobilité partagée ou entretien du patrimoine, la liste des projets étant tellement longue et leur coût, pris individuellement, bien moindre : nous ne nous étendrons ici pas davantage à ce sujet.

    Investissements extraordinaires majeurs poursuivis ou envisagés depuis la nouvelle législature
    N.B. : lorsque les « subsides » sont soulignés en vert, cela signifie qu’ils sont acquis.*

    [*Petite précision concernant la carte, après retour d’une lectrice : concernant le complexe sportif à Godinne (sans rentrer dans les termes techniques), un premier « signal positif » a déjà été rendu à la commune concernant les subsides. Ceux-ci ne sont cependant pas encore certains.]

    Dans les premières années de la législature, les conditions financières internes (stabilisation des réserves communales et des dépenses de fonctionnement) comme externes (conditions d’emprunt très intéressantes, inflation sous contrôle) ainsi que les choix politiques fixés (réduction de certains projets surdimensionnés, révision à la baisse des espoirs initiaux pour d’autres) permettaient d’être optimistes quand à la bonne conduite de ces différents projets.

    Toutefois, plusieurs changements de contexte sont survenus depuis 2021, comme cela ne vous aura certainement pas échappé :
    – explosion des coûts de l’énergie (donc des dépenses de fonctionnement) ;
    – augmentation sensible des taux d’intérêts ;
    – forte inflation impactant les prix des matériaux mais aussi les dépenses de personnel (indexations).

    Sans attendre 2024 ni la réalisation de ces différents projets, il y a fort à parier que les comptes 2022 refléteront déjà l’impact de ces changements.

    3. Projections futures

    Lors de la préparation du conseil de décembre 2022 durant lequel nous devions approuver le budget 2023, nous avons alerté nos partenaires de majorité sur les perspectives futures inquiétantes.

    Un modèle a été réalisé pour les prochaines années partant des hypothèses suivantes :
    – tous les projets envisagés sont menés à terme ;
    – les montants résiduels (après subsides et utilisation des réserves) sont couverts par emprunt ;
    – la situation économique globale suit sa trajectoire actuelle sans nouvelle crise majeure → les recettes et les dépenses communales ont été indexées suivant la moyenne des dernières années.

    En réalisant ce type de modélisation, on se rend rapidement compte du grand nombre de paramètres qui interviennent dans le résultat global de la commune. Outre les éléments évoqués, il faut encore citer les investissements futurs parfois liés à des circonstances imprévisibles (situation d’urgence, etc.), la stabilité des recettes fiscales toujours dépendantes de la conjoncture économique globale, …

    Comme tout modèle, il ne s’agit que de projections et d’hypothèses : personne ne dispose d’une boule de cristal. Ces projections restent néanmoins interpellantes.
    En quelques années, pour peu que quelques-uns des facteurs évoqués ci-dessus soient mal orientés et/ou défavorables aux finances communales et compte-tenu du caractère incompressible de la plupart de nos dépenses mais aussi du poids croissant de la charge de la dette, les comptes communaux pourraient être, de manière durable, dans le rouge et les provisions constituées, éclusées.

    Sans verser dans le catastrophisme, il ne nous semble pas opportun de miser sur un renversement de la situation dans les prochaines années ni de compter sur des apports financiers extérieurs importants. Les dotations aux communes ne devraient pas augmenter drastiquement dans les prochaines années ni l’inflation (et particulièrement le prix de l’énergie) retomber rapidement à son niveau pré-covid.

    Le moment nous semble venu de poser sur la table chacun des projets envisagés et de peser le pour et le contre. Quels besoins fondamentaux ne peuvent pas être abandonnés ? Quels sont les coûts et les bénéfices de chaque projet ? Quels sont les besoins et les attentes de la population ?

    En bref : poser des choix éclairés sans oublier nos missions fondamentales.
    Assurer un service public et un espace de vie qualitatif tout en se laissant de la marge de manœuvre pour la prochaine législature.

    4. Précisions méthodologiques

    Pourquoi remonter à 2015 et pas au-delà ?
    Tout simplement parce que les premiers comptes présentés au conseil communal depuis les dernières élections sont ceux de l’année 2018. Hors, chaque année, une synthèse analytique (réalisée par le service finance et supervisée par la directrice financière) est réalisée et jointe aux comptes. Celle-ci reprend les données des années antérieures.
    La synthèse de 2018 remonte à 2015 tandis que celle de 2021, la dernière en date à ce jour, remonte, elle, à 2018.
    En deux documents publics, issus de l’administration, nous pouvons donc rassembler et vous partager les données de 2015 à 2021.
    Comment vérifier les données avancées dans cet article ?
    Vous pouvez télécharger la synthèse analytique de 2021 en cliquant sur : ce lien.
    Vous pouvez télécharger la synthèse analytique de 2018 en cliquant sur : celui-ci.

    Si vous rencontrez des difficultés pour télécharger les documents complets, n’hésitez pas à envoyer un e-mail à l’adresse suivante : alexandre.visee@yvoir.be.

    Uncategorized

    Complexe de Purnode, place de Spontin et liaisons douces

    Projection 3D façade avant – Low-A Architecture

    L’ordre du jour du conseil de ce lundi 25 octobre comportait plusieurs points de lancement ou de suivi de projets.

    Le conseil s’est ouvert avec une présentation d’un appel à projet de la fondation Cyris (fondation de l’abbaye de Leffe) en collaboration avec Be Planet.
    Ces deux fondations ont développé une campagne d’appel à projets, « Proximity », sur le territoire de 6 communes – dont Yvoir – dans l’objectif de soutenir et renforcer les projets citoyens en faveur de la transition écologique et solidaire. Le budget global à allouer s’élève à 100.000 € avec une limite de 10.000 € par projet.
    L’ensemble des ASBL et des associations de faits de la commune peuvent déposer leur candidature, jusqu’à 3 projets différents, avant le 20 décembre.
    Tous les documents et les informations utiles via le site de l’appel à projet en cliquant ici.

    A l’initiative de l’échevine de la mobilité, Chantal Eloin-Goetghebuer, Yvoir a été lauréat d’un appel à projet du SPW, « Wallonie Cyclable » et a obtenu 300.000 € de subsides pour la mise en place d’infrastructures. Par la même occasion, une commission « vélo », responsable du suivi de ce projet, a été installée.
    Le conseil a approuvé ce lundi les fiches projets qui doivent être rentrées auprès de la région. Au programme : installation d’espaces de stationnement vélo, du marquage au sol et une liaison cyclo-piétonne entre Dorinne et Spontin (toutes ces infrastructures profitent des taux de subsides les plus élevés).
    Le Collège a réaffirmé sa volonté de ne pas dépasser les budgets subsidiés : 360.000 € en tout, dont 60.000 € à charge communale.
    Une fois ce plan d’investissement approuvé, la commission et le Collège devront choisir les fiches projets qui sortiront de terre.

    Liaisons douces envisagées via « Wallonie Cyclable » et le « Vicigal » (voir ci-dessous)

    Toujours en matière de mobilité partagée, le conseil communal a approuvé le cahier de charge du « Vicigal ». Il s’agit d’un projet intercommunal développé à travers les PCDR (Plans Communaux de Développement Rural) des communes d’Yvoir, Assesse, Gesves, Ohey et par la ville de Huy (hors PCDR). L’objectif est de créer une voie verte au cœur du Condroz, reliant la Meuse à la Meuse, d’Yvoir jusque Huy.

    C’est sur notre commune que les investissements sont les plus légers. En effet, après de nombreuses recherches de solution, il est apparu que le seul itinéraire possible traversait le centre d’Yvoir avant de rejoindre Assesse par la rue du Blacet et du Redeau. Ces voiries étant particulièrement étroites, il est impossible de développer une piste cyclo-piétonne en site propre. Ce seront donc des marquages au sol et du balisage qui seront mis en place depuis le pont d’Anhée-Yvoir, complétés par quelques centaines de mètres de nouveaux trottoirs à hauteur du « Trou St-Roch ».

    Liaison « Meuse-Meuse » d’Yvoir à Huy – projet Vicigal

    Le projet suivant sur lequel le conseil s’est penché ce lundi concerne le village de Spontin.
    En septembre 2020, le conseil avait approuvé l’acquisition – pour l’euro symbolique (don)–d’une parcelle privée contiguë à la place de Vitteaux à Spontin.
    Profitant des travaux en cours dans le village, et plus particulièrement du budget de plus de 700.000€ débloqué par le SPW pour sécuriser les trottoirs dans le centre, un marché conjoint a été établi entre la commune d’Yvoir et le service public de Wallonie afin d’agrandir et de réaménager la place existante.
    Le projet consiste à monter un petit mur surmonté d’un talus verdurisé sur la parcelle récemment acquise et d’y tracer 19 places de parking. Sur la place existante, un espace vert de repos et kiosque de retrait d’argent (Batopin) sont prévus. La part communale devrait s’élever à environ 150.000 €.
    Les travaux sont espérés pour fin 2022.

    Enfin, c’est l’extension de la salle de Purnode qui constitue le dernier projet d’envergure à passer sur la table du conseil.
    Un cahier de charge avait déjà été approuvé en mai 2021. Toutefois, les offres rentrées dépassaient de plus de 200.000 € les montants maximum fixés (750.000 €).
    Le Collège a donc préféré présenter un nouveau cahier de charge partagé en plusieurs lots, espérant ainsi permettre à un plus grand nombre d’entreprises de répondre à l’appel et voir, par le jeu d’une plus grande concurrence, le montant global revenir dans les limites budgétaires fixées.
    Le projet comporte :
    – l’extension et la rénovation de la salle principale ;
    – un nouveau revêtement adapté au tennis de table ;
    – une petite salle attenante à la salle principale où se trouvera le bar ;
    – deux salles de rangement ;
    – l’ajout d’un étage au bâtiment principal pour les locaux techniques ;
    – de nouveaux sanitaires.

    De nombreux points de gestion courante étaient également à l’ordre du jour. On peut citer :

    • la modification budgétaire n°3, permettant de faire coller au mieux le budget avec la réalité en approchant de la fin de l’année ;
    • l’approbation de divers budgets de fabriques d’église ;
    • le marché d’emprunts pour financer partiellement divers projets d’investissement engagés en 2021;
    • les taxes communales sur la gestion des déchets (en suivant le taux légal) et les carrières ;
    • un règlement complémentaire de police permettant de créer une place de stationnement PMR rue du Ry d’Aout à Spontin ;
    • divers ratifications ou information concernant les écoles communales dont la désignation de « pôles territoriaux », écoles spécialisées qui auront désormais la tâche d’outiller les enseignants des écoles ordinaires dans lesquelles se trouvent des enfants à besoins spécifiques. Ce système remplaçant progressivement la possibilité de bénéficier de logopèdes ou d’orthopédagogues détachés dans les classes qui pratiquent de l’intégration.

    Ordre du jour complet du conseil :
    https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordre-du-jour-du-conseil-communal

    Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 29 novembre à 19h00 à la salle des fêtes du Maka.
    Pour information, les dates des conseils communaux du 1er semestre 2022 ont déjà été fixées, ils se tiendront le dernier lundi de chaque mois : 31 janvier, 28 février, 28 mars, 25 avril, 30 mai et 27 juin.

    Alexandre Visée – Conseiller Communal

    Uncategorized

    Complexe sportif et enseignement

    Pour la première fois depuis des mois, le conseil communal de ce lundi 28 juin s’est organisé physiquement dans la salle principale du complexe du Maka. Un retour agréable rendu possible par l’évolution positive de la situation COVID, donnant lieu à un peu moins de 3 heures d’échanges constructifs durant laquelle 31 des 32 points requérant une décision du conseil ont été approuvés à l’unanimité.

    Ce retour à des conseils physiques ne modifie pas notre volonté de maximiser la visibilité du conseil via les rediffusions en live sur Facebook. Les difficultés techniques devraient être levées d’ici la fin d’année, permettant de coupler conseil présentiel et rediffusion.

    Le conseil s’est ouvert avec les traditionnelles informations dont, plus particulièrement, un état des lieux de la situation COVID dans la commune. Les chiffres sont très positifs puisque, d’une part, les statistiques de vaccination communales pour l’ensemble de la population sont supérieures aux moyennes pour la Province et la Région et que, d’autre part, les contaminations dans la commune sont tombées à 0 depuis deux semaines maintenant.

    En plus des diverses approbations régionales (comptes 2020, modification budgétaire n°1, etc.), on peut également relever l’attribution d’un subside de 300.000 € dans le cadre du plan d’investissement « Wallonie cyclable » dans lequel la commune s’est récemment intégrée ainsi qu’un subside d’un peu plus de 44.000€ pour la réalisation du Schéma de Développement Communal d’Yvoir.
    Pour rappel, il s’agit d’un « document organisant les visions/volonté communales en matière d’aménagement du territoire.
    Ceci permettant d’introduire des demandes de modification au plan de secteur auprès de la région et d’accélérer les délais de réponse aux permis d’urbanisme en évitant de devoir recourir systématiquement à l’avis du fonctionnaire délégué (…).»

    (voir compte-rendu du 28 août 2020)

    Enfin, le Bourgmestre a informé le conseil de la demande de permis unique de sécurisation déposée auprès de la région wallonne par le carrière H-l-W. Il a souligné les nombreuses réactions que cette demande a suscité ainsi que les dossiers d’analyse particulièrement fouillés qui ont été produits.
    Le Collège devrait rendre son avis prochainement, celui-ci étant consultatif puisque la décision effective revient à la région.

    Le point d’intérêt principal du conseil, qui aura suscité le plus d’échanges, était l’approbation de l’avant-projet du Complexe Sportif de la commune d’Yvoir situé à Godinne. L’avant-projet, né sous l’ancienne législature, avait été présenté pour information au conseil précédemment et devait être approuvé ce lundi.
    L’évolution de la politique de subsidiation d’Infrasport (structure régionale) aura été à l’origine d’une évolution budgétaire très importante. Quelques éléments pour comprendre cette évolution.

    Sous l’ancienne législature, les subsides potentiels s’élevaient à 1.500.000 € et étaient fixes, une fois attribués, ce qui a poussé le collège d’alors ainsi que le bureau d’étude, l’Inasep, à tout faire pour rester dans le cadre d’une enveloppe globale d’un peu plus de 2 millions d’euros.
    En plus des problèmes que posait le précédent projet (projet en deux phases, manquements importants, notamment en matière d’égouttage, etc.), l’estimation du coût au mètre carré pour la réalisation des terrains intérieurs (représentant la majorité de l’espace à aménager et donc des coûts) avait été fixée à 500€/m².

    Lors du lancement de la nouvelle étude, le collège communal s’était basé sur la dernière estimation du projet précédent pour fixer l’enveloppe budgétaire lors du marché public.
    Entre l’attribution de ce marché public et la décision de ce lundi, la politique de subsidiation a drastiquement changé : il ne s’agit plus d’un montant maximal fixe.

    Désormais, Infrasport compare l’évaluation budgétaire du bureau d’étude et procède à une évaluation interne basée sur des prix de construction au mètre carré représentatifs des coûts du marché avant de s’engager éventuellement à subsidier, de base, 50 % de l’estimation la plus basse. Une fois les subsides ainsi calculés accordés, l’enveloppe n’évolue plus.

    Autrement dit, une sous-évaluation du projet par rapport aux coûts effectifs entraîne de facto un montant de subsides au plus bas, n’étant pas réévalués une fois le projet réalisé, ce qui implique que l’entièreté des surcoûts générés entre « évaluation budgétaire » et « coût réel » sont à charge de la commune.
    Hors, qu’en est-il des « coûts réels du marché » tels que fixés par Infrasport ?
    Les chiffres de coût au mètre carré, données publiques disponibles sur leur site, sont beaucoup plus élevés que les estimations réalisées précédemment dans la constitution de l’ancien projet. L’aménagement des terrains de tennis intérieur étant évaluée à 1400€/m² (contre 500€/m² comme dit précédemment).
    A partir de ces données, il était évident que le projet de complexe sportif, peu importe les volontés louables des uns et des autres de maintenir un budget au plus bas, allait coûter beaucoup plus cher.

    A partir de ces données, il était évident que le projet de complexe sportif, peu importe les volontés louables des uns et des autres de maintenir un budget au plus bas, allait coûter beaucoup plus cher. Le collège communal a donc demandé à l’auteur de projet de « revoir sa copie » en intégrant d’une part des coûts au mètre carré plus réalistes et, d’autres part, toute une série d’éléments supplémentaires enrichissant le projet (éclairage des terrains de Rugby, matériel d’équipement des terrains de tennis et d’entretien, réalisation de deux terrains de paddle extérieurs, …) ainsi que les récentes exigences de la zone de secours.
    Tout ce qui avait du sens et pouvait être intégré l’a été, dans une volonté de fixer un budget réaliste et « au plus haut » (étant donné la politique de subsidiation en application), quitte à ce que certains postes ne soient finalement pas réalisés une fois l’enveloppe de subsides fixée.

    Le budget, après ré-estimation, de l’avant-projet s’élève désormais à un peu plus de 3.500.000 € hors T.V.A. et a été approuvé à l’unanimité.
    L’impossibilité légale, en Wallonie, de couvrir les terrains de tennis de « bulles » empêche toute alternative moins coûteuse. Le conseil faisait donc face à un choix : investir un montant important permettant de développer un complexe sportif de qualité dans une vision à long terme de soutien au sport dont, notamment, les deux plus importants clubs communaux, ou abandonner tout projet sur les lieux.

    Si le montant du budget cité l’est « hors T.V.A. », c’est parce que la réalisation de ce complexe est indissociable de la mise en place d’une « Régie Communale Autonome ». Il s’agit d’une structure de gestion professionnelle de ce complexe sportif (et des autres installations sportives communales d’ailleurs) péri-communale qui aura pour mission de gérer le complexe en optimisant son utilisation. Développement d’activités, gestion des plannings, …, une RCA est gérée par un coordinateur engagé (dont le salaire est subsidiable à 90%). En plus de la mise en place d’une gestion optimalisée des infrastructures sportives, le second avantage majeur de ce type de structure est de dispenser la commune de payer la T.V.A. pour tous les travaux sous la gestion de la R.C.A.

    En bref, l’avant-projet intègre :
    – une nouvelle cafétéria et terrasse extérieure ;
    – des vestiaires pour le Rugby et le Tennis ;
    – une salle de « One-Ball » polyvalente utile pour les clubs de balle pelote mais aussi d’autres activités sportives ;
    – deux terrains de tennis couverts, 4 extérieurs et 2 terrains de paddle ;
    – des modules de fitness extérieurs.

    La commune complétera les investissements nécessaires pour différents jeux pour enfants (0- 12 ans) qui seront installés sur ce site et ne sont pas subsidiables par Infrasport.

    Pour conclure sur cet imposant projet, il est important de noter que les subsides n’ont pas encore été accordés. Le ministre compétent dispose de 18 mois pour répondre. Si les subsides n’étaient pas obtenus, la commune sera incapable d’assumer seule le coût d’un tel projet.

    Plusieurs points « enseignement » étaient à l’ordre du jour.

    Du point de vue pédagogique, le conseil a approuvé la mise à disposition de parcelles extérieures aux écoles d’Evrehailles (1 are de terrain communal en bordure du verger partagé et de l’école) et d’Yvoir (convention avec un privé permettant l’accès à une part de son jardin) afin d’y développer des projets pédagogiques d’éducation environnementale (création d’une mare pédagogique) et/ou le développement de « l’école du dehors » (sorties extérieures plus régulières lors des apprentissages ou des temps de pause). L’école d’Evrehailles a posé sa candidature dans le cadre de l’appel à projet « Ose le Vert, recrée ta cour ».

    Le conseil a également lancé un diagnostic et une mise à niveau des connexions informatiques dans les écoles de Durnal et Godinne : les deux écoles qui souffrent des connexions les plus mauvaises. L’échevine de l’enseignement a précisé que la même démarche sera mise en place progressivement dans l’ensemble des implantations communales.

    Enfin, le conseil a désigné la remplaçante de Mme Brigitte Lambremont, directrice de l’école communale d’Yvoir depuis plus de 20 ans. Il s’agit de Madame Natacha Rothelin, à qui nous souhaitons d’avance beaucoup de plaisir et d’épanouissement dans cette nouvelle mission.

    Le seul point qui n’aura pas fait l’unanimité concernait la modification de la voirie « rue St-Roch » à Godinne. Dans le cadre d’un projet de lotissement du bosquet de la fin de la rue, en surplomb du Spar, le conseil devait prendre un arrêté pour étendre la rue St-Roch jusqu’au bout du bois, s’arrêtant actuellement à l’entrée (le reste étant privé). Le projet – 8 maisons quatre façades avec jardin – intègre l’aménagement de cette nouvelle portion de route publique par le promoteur.

    Dans la foulée, la venelle qui descend du bosquet jusqu’au rond-point de la rue de Mont, en face du Spar, sera elle aussi rénovée (raclage/pose) à l’issue des travaux. Les éventuelles adaptations du règlement de circulation seront prises une fois les travaux terminés. Le groupe EPY s’est abstenu sans motiver cette abstention – une première.

    Pour terminer, on peut citer quelques décisions « administratives » ou de suivi de dossiers :

    • l’expropriation pour cause d’utilité publique d’une petite parcelle à Spontin. Ceci permettant la réalisation prochaine du cheminement piéton entre la ZAEC et la gare de Spontin ;
    • l’approbation du rapport de rémunération des mandataires locaux pour 2020 ;
    • la prolongation, avec quelques ajustements parfois, de diverses redevances (frais de piscine scolaire, tarifs de l’accueil extrascolaire et des plaines communales) – à noter que ces modifications n’ont impliqué aucune augmentation ;
    • octroi d’un subside « COVID » de 300€ au Scouts d’Yvoir et au Patro de Godinne ;
    • octroi d’une aide « COVID » de 40€/affilié à tous les clubs sportifs qui en feront la demande ;
    • approbation de divers comptes et modifications budgétaires de fabriques d’église ;
    • approbation de rapports d’activités et renouvellement de convention de gestion pour deux ASBL gérant des biens communaux.

    Ordre du jour complet du conseil :
    https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordredu-
    jour-du-conseil-commun
    al

    Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 23 août à 20h00 à la salle des fêtes du Maka.

    Alexandre Visée – Conseiller Communal

    Uncategorized

    Conseil Fleuve à Yvoir

    Après le conseil du mois de mars remarquablement rapide, nouveau record ce lundi 26 avril : celui du conseil communal le plus long depuis le début de la législature.
    Près de 4 heures de discussions pour la partie publique, l’ordre du jour étant composé de points conséquents dont les comptes pour l’année 2020 et la 1ere modification budgétaire 2021.
    Enregistrement du conseil communal
    https://youtu.be/0Q9g3_UkSLI

    Le conseil s’est ouvert avec une interpellation citoyenne (la deuxième de la législature), celle du groupe « Montcollectif », représenté par trois citoyen(ne)s concernant la future maison rurale de Mont.
    Pour rappel, il s’agit de la construction, rue sous les bois, d’un bâtiment pour accueillir les activités et festivités des associations et habitants de Mont. Ce projet est en priorité 1 du PCDR (Plan Communal de Développement Rural) 2012-2022 et est lancé depuis la législature précédente.
    Initialement budgété à près de 2.000.000€ en 2011, la première étude a finalement été estimée à plus de 2.500.000€ avant d’être ramené à un budget plus raisonnable de 1.800.000€ (dont 1.100.000€ de subsides) en 2019.
    L’objectif principal est de doter le village de Mont d’une infrastructure permettant à toutes les associations et les habitants de s’y retrouver. Le stockage du matériel de ces mêmes associations sera rassemblé sur site. Il est également proposé que des activités sportives s’y déroulent (tennis de table, zoomba).

    Montcollectif interpellait le collège communal sur 4 axes :

    • les attentes des associations et autres bénéficiaires ;
    • les alternatives éventuelles ;
    • le plan financier du projet ;
    • les réactions aux réponses obtenues lors de l’enquête publique.

    Notre bourgmestre étant excusé lors de ce conseil, c’est Etienne Defresne, 1er échevin, qui faisait fonction et a répondu au nom du collège aux citoyen(ne)s.
    En substance, la réponse de celui-ci relevait :

    • les différentes organisations festives du village et les associations concernées (Bons Viquants, repas Télévie) ;
    • les impacts négatifs de la situation actuelle sur l’école ;
    • l’historique du projet, soulignant que nous n’en sommes plus au stade de l’étude d’alternatives ;
    • le mode de financement de la réalisation du projet ;
    • une présentation générale du projet, autant à l’attention des membres de Montcollectif que de ceux qui suivaient la diffusion du conseil via Facebook – la crise sanitaire n’ayant pas permis de faire une présentation officielle à la population comme ce fut le cas pour le premier projet.

    Time-code de l’enregistrement : [2:40] à [41:01] – dont, dans le détail :
    Interpellation : [4:10] à [14:00]
    Réponse d’E.Defresne : [14:20] à [34:15]
    Réaction des citoyen(ne)s : [33:44] à [41:01]

    Le conseil s’est poursuivi avec la présentation et l’approbation des comptes de l’année 2020.

    Les comptes 2020 en quelques chiffres-clefs :
    (Brève explication des termes employés dans l’introduction de cet article :
    https://larelevedyvoir.com/2019/11/12/coup-doeil-sur-les-finances-communales/)

    A l’exercice ordinaire, les comptes arrêtent un boni global de 1.567.708 € dont un boni à l’exercice propre de 741.908 €.
    Point de vue « projets », les dépenses propres se sont élevées en 2020 à 1.486.261€.

    Un peu plus de détail pour les intéressés :
    – Recettes globales : 13.896.740 €
    – Dépenses globales : 12.329.031 €
    – Boni global : 1.567.708 €
    Dont,
    – Recettes exercice propre  : 12.813.258 €
    – Dépenses exercice propre : 12.071.349 €
    – Boni : 741.908 €

    En lecture globale, deux éléments sont à souligner à la lecture des comptes 2020.

    Pour l’exercice ordinaire, le boni enregistré est le plus important depuis 2017 (inclus). Nous revenons donc au niveau des années antérieures.
    Or, le boni à l’exercice propre est le seul moyen de financement de projets sur fonds propres de la commune. Une bonne nouvelle pour éviter de recourir exclusivement à l’emprunt dont la charge grève le budget ordinaire, même lorsque les taux d’intérêts sont bas.

    En matière d’investissements extraordinaires, 2020 est la plus « économique » de ces 4 dernières années puisque les dépenses sont près de 500.000€ plus basses que celles enregistrées en 2017.

    Time-code de l’enregistrement : [42:27] à [1:07:46]

    FRO (Fond de Réserve Ordinaire) ; FRE (Fond de Réserve Extraordinaire)

    Dans la foulée, le conseil communal a approuvé la 1ere modification budgétaire de l’année 2021. Celle-ci intégrait les données des comptes 2020 via, notamment, le recours au boni généré plutôt qu’à l’emprunt pour le financement de toute une série de projets.
    D’autre part, quelques modifications méritent d’être relevées :

    • des modifications de vente patrimoine (vente de matériel et mobilier déclassé, d’un excédent de voirie, du terrain de foot d’Yvoir et retrait de la vente du presbytère de Houx qui sera rénové en logements publics) ;
    • l’achat des garages de la rue du Maka et potentiellement celui de la « maison du piqueur » à côté de la gare d’Yvoir ;
    • l’achat de matériel informatique, tant pour l’administration communale que pour les deux EPN (Espaces Publics Numériques) ;
    • l’intégration de l’ensemble des coûts du projet « Mobilité active 2019 » qui permettra de terminer la piste cyclo-piétonne reliant le pont à la gare de Godinne et d’améliorer la mobilité rue du Prieuré ;
    • une augmentation du budget pour l’amélioration de la voirie entre « la Gayolle » et le village d’Evrehailles ;
    • une augmentation du budget pour la maintenance des sanitaires de l’école d’Yvoir ;
    • l’intégration du coût de réalisation de la Maison rurale de Mont ;
    • les frais d’étude pour la réalisation de 2 terrains de padel à Yvoir ;
    • les frais d’étude pour la nouvelle école de Dorinne-Spontin (voir ci-après pour ces deux derniers points).

    Time-code de l’enregistrement : [1:07:46] à [2:18:52]

    Le conseil a adopté une motion à l’attention du gouvernement wallon visant la mise en place d’un système de consigne pour les emballages de boissons. Texte amendé et augmenté sur base du travail de Raphaël Frederick afin d’y intégrer toute une série d’initiatives communales mises en place (gourdes dans les écoles, fontaines à eau placée dans les locaux de l’administration, etc.) ainsi que la participation de la commune à « l’Alliance pour la consigne », initiative belgo-néerlandaise visant à interpeller les gouvernements fédéraux sur cette même question.

    Time-code de l’enregistrement : [2:18:52] à [2:29:03]

    Le conseil a ensuite approuvé le cahier de charges, et donc la planification, des entretiens de voiries pour l’année 2021. Les voiries concernées sont les rues Haie aux Faulx à Evrehailles, de Solonne à Purnode et Try d’Andoy à Durnal pour la tranche ferme – 312.701,75 € (TVAC) et l’avenue de la Vallée à Purnode pour la tranche conditionnelle – 44.591,65 € (TVAC).

    Le dernier dossier majeur de ce conseil portait sur la création d’une nouvelle école pour les villages de Dorinne et Spontin. Les deux implantations datant du 19e siècle n’offrent plus d’infrastructure suffisante et de qualité aux enfants et aux membres des équipes éducatives (manque d’espace à Dorinne, locaux vétustes, incendie localisé en 2020 à Spontin, etc.).
    Profitant de budgets exceptionnels européens qui devraient faire l’objet d’un appel à projets imminent, le conseil devait se prononcer sur le cahier de charge de désignation d’un auteur de projet ; projet actuellement envisagé sur le site de la ZACC de la Haie Collaux à Spontin.

    Time-code de l’enregistrement : [2:36:50] à [3:09:09]

    Le reste de l’ordre du jour étant constitué de points de gestion courante/de suivi de dossiers, on peut citer en bref :

    • l’approbation du cahier de charges pour la rénovation d’un appartement rue du Maka ;
    • la demande d’octroi de subsides à Infrasport pour la réalisation de deux terrains de padel extérieurs à Yvoir sur l’emplacement du terrain de tennis ;
    • la création d’un cheminement piéton entre la zone d’activité économique et la gare de Spontin ;
    • la modification du tracé des sentiers sur les hauteurs de Houx après avis de la CCATM et enquête publique ;
    • l’approbation des conditions d’appel à candidature pour un(e) directeur/trice à l’école d’Yvoir ;
    • l’approbation du règlement d’ordre intérieur commun des écoles communales de l’entité.

    Ordre du jour complet du conseil :
    https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordredu-jour-du-conseil-communal

    Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 31 mai à 20h00, en ligne et diffusé en direct sur la page Facebook de la commune.

    Alexandre Visée – Conseiller Communal

    Uncategorized

    Voiries, crèche et logements

    Conseil-record ce lundi 29 mars : 13 points votés à l’unanimité en moins d’1 heure et demie.
    Un ordre du jour qui aura permis au Collège de profiter des traditionnelles « informations » pour faire un bilan des travaux de voiries à venir dans la commune ainsi que de la situation COVID.

    Enregistrement complet du conseil communal
    https://youtu.be/R0zRxftZaYI

    Dans le cadre de l’installation d’une station d’épuration à Spontin, non loin du site des sources, plusieurs chantiers d’égouttage (pose de collecteurs et station de refoulement) sont déjà lancés (rue de Chansin à Dorinne, rue du Baty de Crock à Durnal, rue du Bordon et rue Bonny d’Au Ban). Pour les deux premiers sites, les voiries ont été fermées à toute circulation mais les phases de réfection des voiries devraient débuter prochainement, à l’issue desquelles la circulation pourra reprendre son cours habituel.
    Rue du Bordon et rue Bonny d’Au Ban, les travaux pourraient se poursuivre jusqu’en août. Étant donné la situation des rues et la durée du chantier, des feux de circulation seront mis en place.

    Concernant le village de Spontin, plusieurs phases de travaux vont s’étaler dans le temps.
    Si certains chantiers se font majoritairement hors voiries ou permettent, vu la situation, des petites déviations locales, le tronçon de la sortie N937 vers Dorinne provoquera une fermeture de la route nationale qui relie les deux villages. Le chantier d’égouttage se déroulera en même temps que la réfection par le SPW du tronçon de la N937 entre la rue de l’état et le début de la drève descendant vers Spontin. Cette conduite simultanée des deux chantiers permettra de limiter les inconvénients pour les usagers et les riverains. La circulation « voitures » entre Dorinne et Spontin sera déviée par la rue du Bailoy, le quartier de la Haie Collaux et le bas de la rue du Ry d’Août. Le chantier, et donc la déviation, devrait durer deux mois (jusque fin juin). Cette déviation ne sera autorisée que pour les voitures, à l’exclusion de tout poids lourd qui devront suivre une déviation longue par la E411, la route Charlemagne et la vallée de la Meuse entre Dinant et Yvoir (rive gauche).

    Une fois ce double chantier terminé, les travaux d’égouttage et de pose de nouvelles canalisations SWDE démarreront dans le centre de Spontin. D’autres dispositions et déviations seront alors prévues. Les informations plus détaillées seront disponibles dans le courant du mois de juin.

    A Spontin toujours, un budget de 700.000€ a été débloqué par la Région pour sécuriser les cheminements piétons dans le centre. Une évolution nécessaire et plus que bienvenue qui sera l’occasion, via un marché conjoint commune/région, de rénover et d’agrandir la place de Vitteaux (voir compte-rendu du 05/10/2020 : « cession pour l’euro symbolique à la commune d’une parcelle d’environ 240m² à Spontin dans le prolongement de la Place de Vitteaux »). https://larelevedyvoir.com/2020/10/05/enseignement-enfance-et-mobilite/
    Si l’évolution de ce dossier est très positive, on peut toutefois regretter le calendrier de la région qui ne permettra pas de réaliser ces travaux en même temps que ceux cités précédemment.

    A partir du mois de mai, ce sont les travaux de réfection de voiries communales qui débuteront. Au programme : la rue des Sources à Mont, un tronçon du bas de la rue de Mont à Godinne, la rue Thomas à Durnal, la rue du Redeau à Yvoir et la rue de Chirmont à Purnode. Enfin la rue d’En Haut à Dorinne sera également renouvelée, une fois les travaux de la route nationale de Dorinne terminés.

    Time-code enregistrement travaux : [12:40] à [23:18]

    A Evrehailles, le dossier des travaux de réfection de la rue de la Gayolle avance puisque le conseil communal a approuvé le cahier de charges réalisé par l’INASEP.
    « Les travaux intègrent la création de nouvelles zones de dégagement afin de faciliter le croisement des véhicules ainsi qu’une meilleure gestion des eaux de ruissellement. »
    (cfr CR du 11/03/21 https://larelevedyvoir.com/2021/03/11/efficacite-et-unanimite-a-yvoir/)

    A Godinne, le conseil a approuvé le cahier de charges du projet « Mobilité active 2019 ». Il s’agit d’une extension dans la rue du Prieuré de la piste cyclo-piétonne qui sortira prochainement de terre rue du Pont. Ceci permettant donc de relier la gare au pont d’Annevoie.

    En matière de logement public, le conseil a modifié le bail emphytéotique qui lie la commune et le CPAS. Depuis novembre 2019, la gestion de l’ensemble des logements publics a été réorganisée. Afin d’éviter les doublons inutiles et en s’appuyant sur l’expérience et la compétence du service logement du CPAS, tous les logements communaux sont désormais sous leur gestion. Il s’agissait donc ici de modifier le bail afin de rendre compte des deux évolutions effectives en la matière.
    Rue du Rauysse, à Yvoir, un logement public qui était loué jusqu’à il y a peu va être mis en vente. La charge de rénovation étant trop importante pour envisager les travaux sur fonds communaux.

    A l’inverse, l’ancien presbytère de Houx est quant à lui versé dans le bail emphytéotique. Le bâtiment étant sain et en bon état, deux à trois logements pourront y être réalisés, dont un logement de transit (occupation de 12 mois maximum comme solution transitoire pour des ménages qui se retrouvent du jour au lendemain sans solution de logement).

    Toujours en lien avec la gestion de biens communaux par le CPAS, le conseil a approuvé le transfert via un autre bail emphytéotique d’un terrain situé rue du Pays de Liège à Durnal, à côté de la salle du Cercle Albert et de l’école. Objectif : y construire une nouvelle crèche de 28 places.
    Ce projet, en plus de l’augmentation significative du nombre de places d’accueil, permettrait une réorganisation des espaces publics. La permanence ONE (actuellement tenue dans l’ancienne maison communale) pourrait rejoindre les locaux de la crèche, bien plus agréables et spacieux. Le centre de Durnal s’articulerait autour d’un pôle « école – cercle Albert – crèche – terrain multisport – Maison des Jeunes et jeu de balle ». Le parking et l’accessibilité à ce centre étant assurés par les aménagements de mobilité prévus rue de Mianoye : trottoirs et parking le long de l’école communale.
    Exception faite des services de secours, l’accès à la crèche se fera par l’arrière, assurant ainsi la sécurité des travailleurs, des parents et de leurs enfants.

    Time-code (logements et crèche) : [37:10] à [57:07]

    Le reste de l’ordre du jour du conseil était constitué de points de gestion courante ou de suivi de dossiers déjà présentés précédemment tels que :

    • la ratification des chiffres de population scolaire au 15 janvier 2021 ;
    • l’approbation des comptes de l’ASBL « Le Patrimoine de Spontin » ;
    • la modification des statuts administratifs permettant aux employés communaux une dispense pour aller se faire vacciner ;
    • la vente d’un excédent de voirie à Evrehailles (cfr CR du 31/01/21 https://larelevedyvoir.com/2021/01/31/conseil-communal-a-yvoir-place-aux-debats/) ;
    • la ratification de la décision du Collège Communal de fermer l’enseignement maternel en même temps que le primaire pour la semaine précédant les vacances de Printemps ;
    • l’octroi d’un subside de 250€ aux commerçants yvoiriens qui souhaitent profiter de l’offre de services de MaTélé en vue de réaliser une capsule promotionnelle (prolongation en 2021 de la mesure initiée en décembre 2020).

    Ordre du jour complet du conseil :
    https://www.yvoir.be/fr/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/seances/ordredu-
    jour-du-conseil-communal

    Le prochain conseil communal se tiendra le lundi 26 avril à 20h00, en ligne et diffusé en direct sur la page Facebook de la commune.

    Alexandre Visée – Conseiller Communal